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samedi 26 juin 2010

News - No more SCARs

Après quasiment six années de développement, une année complète de tests sur le terrain et six versions du SCAR-L (SOCOM Combat Assault Rifle - Light), ou Mk16, est abandonné par le SOCOM. Seul le SCAR-H et le SSR sont encore au budget pour l'année fiscale 2011, car le Mk16 est considéré comme n'étant pas une priorité, n'apportant - selon les utilisateurs - que peu par rapport à l'arme qu'il étais sensé remplacer sur le terrain, le Colt M4A1.

FN SCAR-L ou Mk16 Mod0 équipé du lance grenades Mk13

Produit par FN USA, pendant américain de la Fabrique Nationale de Herstal belge, le SCAR a été créé à l'origine à la demande du Naval Special Warfare Command, composante Navy du SOCOM. Développé par et pour les forces spéciales en vue du remplacement du M4A1, le SCAR s'est ensuite divisé en deux familles, le SCAR-L en 5,56x45mm OTAN et le SCAR-H en 7,62x51mm OTAN. Le SCAR-H a ensuite été dérivé en Mk20 SSR (Sniper Support Rifle) équipé d'un garde main et d'un canon plus longs.

Les Mk17 et SSR restent au catalogue des commandes pour 2011, car ils sont considérés nécessaires pour combler le besoin d'unité dans les armes automatiques et semi-automatiques utilisées par le SOCOM, en remplacement des M14, SR25, FN FAL et dérivés en utilisation pour jusqu'à l'arrivée du Mk17 en 2009.

Les 850 Mk16 Mod0 déjà livrés continueront à être utilisés en opérations, mais devront être reversés aux armureries à chaque fin de tour, pour être utilisés par l'unité suivante. Les soldats devront se contenter des M4A1 et éventuels HK416 disponibles dans leurs unités pour l'entraînement.
La fin du programme SCAR-L est particulièrement difficile pour les SEALs du NSW, qui ne touchent pas leurs armes individuelles par le biais de leur branche (US Navy) - contrairement aux autres composantes du SOCOM - mais directement par le Special Ops COMmand lui-même.


Certaines sources chez FN USA font état d'un projet de nouveau lower receiver avec puits interchangeables, permettant aux soldats de passer les Mk17 de 7,62mm à 5,56mm plus facilement que par le remplacement complet du lower comme c'est le cas aujourd'hui.

vendredi 25 juin 2010

Info - Hilux et conflits armés

Toyota Hi-Lux et conflits armés

Dans la tête des spécialistes des véhicules tactiques, Toyota Hilux a toujours été synonyme de conflits armés au in fond de l'Afrique. Les pick-ups japonais, particulièrement les Hilux de Toyota réputés invincibles - et à raison, comme prouvé par cette petite vidéo réalisée par l'équipe de l'émission britannique Top Gear - ont été la monture préférée des rebelles et militaires de tout poil dans les pays du tiers monde depuis les années 70, et mainte fois utilisés par les africains comme plateforme pour les 'Technicals', ces véhicules tout-terrains équipés localement d'armes collectives sur affût.


Rebelles montés sur un 'Technical',
Toyota Hilux équipé d'une mitrailleuse russe DSHk

Des centaines de Hilux ont même été fournis gracieusement à l'armée tchadienne en 1987 durant l'offensive contre l'armée lybienne, et utilisés comme cavalerie légère grâce au montage d'armes automatiques et de postes anti-chars sur la benne. Les Hilux permettront même, pendant la bataille de Fada, de traverser les champs de mines à des vitesses élevées (au delà de 100km/h) sans les détonner. Le Times appellera même le conflit Tchad-Lybie "great toyota war".

Dans un passé plus proche de nous, le Hilux se démarquera comme principal véhicule tactique des forces Talibanes et de l'Alliance du Nord lors des conflits ethniques de la fin des années 90 en Afghanistan, permettant aux utilisateurs de se déplacer rapidement, et amplement chargés, sur le réseau routier local,d'une qualité douteuse car jamais entretenu après le départ des russes dans les années 80.


Toyota Hilux 7e génération (2005) utilisé par les hommes du 5th Special Forces Group (US SOCOM/ARMY) en Afghanistan. en plus du matériel classique emporté par une A-Team, les soldats ont monté une M240B équipée d'une lunette jour/nuit PVS-10 sur affût dans la benne.

Lors de l'Opération Enduring Freedom (OEF), les forces spéciales américaines seront fournies sur le terrain en HiLux, tout d'abord grâce à un programme de leasing (location longue durée) de Toyota USA, puis par la fourniture gratuite de 100+ véhicules directement par le quartier général de Toyota, avec comme seule condition l'interdiction de recouvrir les logos Toyota et Hilux présents sur les véhicules.
Encore aujourd'hui, le Hilux est largement utilisé par les troupes Afghanes, les forces spéciales américaines et nombre d'armées asiatiques, africaines et sud-américaines, ainsi que par un grand nombre d'entreprises de sécurité privées.


Toyota HiLux Gen7 blindé de la MNU dans District 9

Un clin d'oeil cinématographique est fait à l'utilisation tactique du Pick-Up dans le film de Peter Jackson District 9 (2009), où les mercenaires de la MNU utilisent comme véhicules principaux des Mamba Sud Africains (produits par BAe Systems) et des Toyota Hilux blindés.

Cependant le concept de Hilux blindé est une réalité aujourd'hui, avec le dernier véhicule tactique de ACMAT : l'ALTV (All-wheeled Light Tactical Vehicule).

ACMAT All-wheeled Light Tactical Vehicule

L'ALTV est une reprise de la plateforme 7e génération Hilux, modifiée pour l'adapter à une utilisation militaire. le capot moteur est renforcé (protection balistique B4+/classe III) pour protéger les organes vitaux du véhicule, la benne est modifiée pour intégrer des ridelles et alléger lamasse totale. Les principaux éléments Toyota restent présent dans le véhicule, avec la boite 6 vitesses, la boite de transfert, le blocage mécanique des différentiels, la climatisation et la direction assistée. La mobilité tout-terrain est améliorée par la présente de roues 'anti crevaison' dotées d'un disque plastique, permettant de rouler avec les 4 pneus à plat.


ACMAT ALTV "stripped down"

L'ALTV est disponible en trois versions : standard, avec capot moteur blindé et cabine classique double ou simple, standard blindé, avec une protection B4+ 360° au niveau de la cabine, et en version "stripped down" sans cabine rigide et sans portières.
L'ALTV est propulsé par le standard Hilux, un moteur 2.5L Turbo Diesel Toyota de 170 chevaux et de 400 N.m de couple.

Planche de bord de l'ALTV.
On reconnais bien le design Toyota au niveau des bouches d'aération.


14/11/10 : Comme on me l'a justement fait remarquer, l'ALTV est basé sur le Nissan Navarra. Cependant cela n'enlève rien au fait que c'est une application du concept de "technical" prouvé sur le terrain ces dernières années par les pick-ups de Toyota.

vendredi 10 octobre 2008

[News] L'ancetre bientôt à la retraite ?

En service depuis bientôt 90 ans avec son entrée en service en 1921, la Browning M2HB va bientôt pouvoir prendre sa retraite.

Browning Machine Gun, Cal. .50, M2, HB, Flexible

En effet l'US Army développe un nouveau système d'arme, dérivé du XM307 (arme collective en calibre 25mm) et chambré pour la munition .50 Browning Machine Gun (12,7 x 99 mm), nommé pour le moment LightWeight 50, ou LW50.
La LW50, dérivée du programme XM312, apporte plusieurs avantages. Tout d'abord elle fonctionne sur une mécanique prévue à l'origine pour une munition beaucoup plus puissante, la grenade de 25 x 59 mm, en utilisant le même système de réduction de recul, qui permet donc d'améliorer la précision et de pouvoir utiliser des optiques grâce à la diminution du mouvement de l'arme lors du tir. Cette diminution du recul permet aussi de ne plus avoir besoin de lester le trépied au moment du placement et donc permet d'accélérer la mise en place.

LW50 en test a Fort Belvoir, Va

La réduction se fait aussi au niveau de la masse du système : la LW50 pèse la moitié de la M2HB actuelle, permettant aux troupes au sol de pouvoir les déplacer beaucoup plus rapidement, et est compatible avec tous les montages utilisés pour la M2HB (y compris le système téléopéré CROWS) et donc ne nécessite pas de modification des systèmes d'arme fixes actuels de l'US Army.

Le concept intéresse particulièrement l'USSOCOM, car il permettrait d'armer les véhicules légers d'une arme beaucoup plus dévastatrice que les M240B actuellement utilisées.

jeudi 29 novembre 2007

Armement - MAC M10 SubMachinegun

Model 10 SubMachinegun
(Military Armament Corporation)

M.A.C. 10, cal .45ACP, crosse repliée

En 1964, Gordon B. Ingram et Mitchell Webley III, propriétaires de la manufacture d'arme Military Armament Corporation lancent un nouveau concept d'arme : le pistolet-mitrailleur compact à haute cadence de tir, destiné à la défense personnelle et aux opérations en milieu confiné. La mise en application de ce concept est l'apparition du Model 10. A l'époque les pistolets mitrailleurs font le plus souvent la taille d'une carabine, alors que le MAC10 as le gabarit d'un gros pistolet automatique.

M.A.C. M10 équipé du silencieux à deux étages
développé expressément pour lui

Mitchel Webley III, ancien militaire et ayant travaillé chez Sionics, développe en parallèle un silencieux destiné au Model 10. Ce silencieux est considéré révolutionnaire, car contrairement aux silencieux normaux, il est constitués de deux compartiments distincts (deux étages) et est aussi long que le pistolet-mitrailleur lui-même. Doté de son silencieux le M10 devient extrêmement peu bruyant, même en utilisant des munitions standard militaires.
Ce silencieux deviendra le principal argument de vente du M.A.C. M10 et lui permettra de récupérer nombre de contrats militaires et policiers jusqu'au début des années 70. Il sera notamment utilisé par les troupes de l'US Navy SEAL (ST 1 et 2) au Vietnam.

M10, crosse dépliée

Au cours des années 70 passent plusieurs lois régulant l'export d'armes automatiques et de silencieux. Ces restrictions sonnent l'arrêt de mort du M.A.C. M10 qui ne peux plus être exporté avec son silencieux, et à partir de là sa vente se limite à l'intérieur des Etats-Unis, ce qui pousse Military Armament Corporation à la faillite.
Cependant malgré la faillite de M.A.C. le M10 est encore produit par des sociétés américaines pour le marché interne, et reste une arme plébiscitée par les gangs de rues dû à son faible coût et à sa forte cadence.

M.A.C. M10 doté de son silencieux,
crosse dépliée


Le M.A.C. Model 10 (souvent appelé "Ingram" par abus de langage) est un pistolet mitrailleur compact fonctionnant sur un principe d'inertie au recul en culasse ouverte. Une fois armé, le bloc culasse et percussion reste verrouillé en arrière et la fenêtre d'éjection ouverte. Lorsque le tireur presse la détente, la culasse est entraînée vers l'avant, chambrant une cartouche, et percute, déclenchant le tir. Le recul envoie la culasse vers l'arrière, éjectant l'étui, et le bloc culasse retourne se verrouiller en position arrière. L'avantage de ce système est qu'il est simple et permet une sécurisation de l'arme en enlevant simplement le chargeur, les cartouches n'étant chambrées qu'au moment du tir.
Le Model 10 utilise une culasse "télescopique" qui se place autour du canon, permettant d'avoir une arme plus compacte avec un centre de gravité directement au dessus de la poignée-pistolet et donc un très bon équilibre pour le tir à une main.
Pour réduire au maximum les coûts de production, le M.A.C. 10 est fabriqué principalement avec des plaques de tôle emboutie et ne possède que peu de pièces mobiles. Les organes de visée son fixes et directement découpés dans la tôle. Le levier d'armement est ambidextre et placé sur le dessus du boîtier, et est directement relié à la culasse.
Le M10 est doté d'un sélecteur de tir sur le côté gauche, permettant de tirer au choix en automatique ou en semi-automatique. Ce sélecteur est rendu obligatoire par la haute cadence de tir (entre 1000 et 1200 cps/min, les chargeurs de 30 cartouches étant vidés en 1,6 s en automatique) pour permettre un tir plus lent.
Le MAC 10 est doté de deux sécurités. Lorsque la culasse est en avant (non armée), le levier d'armement pivote à 90° et bloque tout mouvement du bloc. Une fois la culasse armée, une sécurité mécanique a curseur, présente à droite au niveau du pontet, permet de bloquer la queue de détente. Une troisième sécurité, mécanique, permet d'éviter le déverrouillage de la culasse en cas de chute (et donc la décharge accidentelle de l'arme, principal danger des systèmes à culasse ouverte).
Pour des raisons de coût, la culasse n'est dotée d'aucune mécanique de blocage lors du tir, la cadence est donc très élevée, rendant le contrôle de l'arme en automatique difficile, voire impossible. Pour cette raison, le M.A.C. 10 est doté d'une boucle pour la fixation d'une sangle à l'avant, permettant de retenir l'arme quand elle lève, et d'une crosse télescopique pour pouvoir épauler. Une fois le silencieux monté, il peut servir de garde-main, ce qui améliore la préhension et la stabilité lors du tir.
Originalement le Model 10 as été dessiné en deux calibres : .45 ACP et 9 x 19 mm Parabellum (Luger). Pour des raisons commerciales, les M.A.C. 10 en .45ACP utilisent des chargeurs de M3A1 SMG "grease gun", les modèles en 9 mm Luger utilisant quand a eux des chargeurs de Wather MPL/MPK. Le chargeur s'engage dans la poignée pistolet et se verrouille grâce à un levier présent à l'arrière de la poignée.

SWD/Cobray M11/9 et "MAX-11",
versions améliorées du M.A.C. M11

En plus des M10 en .45ACP et 9 mm Luger, Military Armament Corporation as développé une version plus compacte chambrée en calibre .380ACP, le Model 11. Dû au faible pouvoir d'arrêt de sa munition de 9 x 17 mm, le M11 n'as eu aucun succès avec les militaires, mais as été vendu à plusieurs services de police, la faible puissance des cartouches de .380ACP permettant de limiter les dégâts collatéraux. Les M10 et M11 sont toujours actuellement produits par différentes entreprises, dans différents calibres et souvent mécaniquement améliorés.

Malgré son faible coût, neuf ou sur le marché de l'occasion parallèle, qui le rends attractif pour la défense personnelle, le M.A.C. Model 10 reste une arme difficile à contrôler et nécessitant une formation et un entraînement rigoureux.

samedi 17 novembre 2007

News - Les UH-72A, dangereux?

UH-72A "Lakota"

Dernier hélicoptère entré en service au sein de l'US Army, l'UH-72A Lakota (version revue et corrigée de l'EC-145 d'Eurocopter) d'EADS North America pose un problème. Après des tests réalisés en Californie, les pilotes se sont rendus compte qu'au delà de 30°C de température extérieure, la température à l'intérieur du cockpit monte à 40,5°C, la température maximale de sécurité étant de 40°C (104°F). Au delà de 40°C, les systèmes de navigation, contrôle et communication risquent de surchauffer et s'éteindre tout seuls.
Au cours des 23h de tests aériens en Californie, rien de tout ça n'est arrivé, mais l'US Army ne le considère pas pour autant comme étant un hélicoptère sûr, et a donc demandé pour les 322 appareils commandés une nouveauté dans son parc de voilures tournantes : un système de climatisation pour rafraîchir le cockpit. Les hélicotères de l'US Army n'en sont habituellement pas dôtés, pour des raisons de masse totale et de performances.
Malgré la demande par certains du remplacement des UH-72 par les mêmes UH-60 qui ont prouvé par le passé leurs faiblesses (notamment en Afghanistan), l'US Army continue le programme et American Eurocopter Corp. (branche américaine) a d'ors et déjà livré 12 Lakotas.
Au cours des 8 prochaines années, les UH-72 remplaceront les derniers UH-1 Huey encore en service et les OH-58 Kiowa utilisés pour le transport et l'évacuation.
Les OH-58D Kiowa Warrior, quand à eux, devront attendre l'arrivée du ARH-70 (remplaçant du ARH-66 Commanche) pour prendre leur retraire.

vendredi 2 novembre 2007

Equipement - IIFS Existence Load

Individual Integrated Fighting System (IIFS) Program
Existence Load Components
Field Pack
Combat Patrol Pack


Field pack et Patrol pack fixés ensemble

Apparu avec le système IIFS en 1989/90, l'existence load IIFS est destiné à remplacer le ALICE Pack apparu dans les années 70. Le système se divise en deux composantes :

  • Pack, Patrol, Combat [NSN 8465-01-287-8128]


Dessin du patrol pack IIFS (Technical Manual 10-8400-203-23) en haut,
patrol pack woodland en bas.

Destiné aux patrouilles de combat de courte durée, le sac de patrouille (patrol pack) IIFS est formé de deux grandes poches. Le compartiment principal est rembourré au niveau du dos pour protéger le porteur en cas de mouvement de matériel à l'intérieur. Il comporte en outre deux sangles réglables, servant à stabiliser les équipements tels qu'une radio. Une ouverture fermée par velcro au niveau de l'épaule permet de faire passer les câbles, antennes ou tube d'hydratation des équipements présents à l'intérieur. La deuxième poche, fermée par un lacet de serrage et boucles de dégraffage rapide, permet de stocker le matériel auquel il faut pouvoir accéder rapidement.

Partie dorsale du sac de patrouille

Le Patrol pack est doté de sangles de fixation pour matériel ALICE sur les côtés de la poche secondaire et en dessous de la poche principale, permettant d'augmenter la charge accessible directement (gourdes, porte chargeurs, etc).
Le sac se fixe sur le Field pack à l'aide de quatre boucle à dégraffage rapide, permettant d'y accéder facilement une fois les sacs posés. Ces mêmes boucles servaient sur les prototypes à fixer le sac sur la veste d'assaut (LBV), mais ce système le rendait inutilisable sans la veste d'assaut, handicapant les spécialistes ne l'utilisant pas (Automatic rifleman, ...), les modèles de série sont donc équipés de bretelles, entièrement réglables et se portant sur les sangles d'épaules de la veste d'assaut IIFS ou le brelage ALICE.

  • Field Pack [NSN 8465-01-286-5356]
Dessin du field pack IIFS (Technical Manual 10-8400-203-23) en haut,
field pack woodland en bas.

Destiné à remplacer le ALICE Pack Large comme sac de transport principal en opération, le Field pack IIFS n'est ni plus ni moins qu'un sac de marche. Dessiné à l'origine par la firme Lowe (Lowe Alpine Vector series). Les modèles de série diffèrent des modèles originaux, sur lesquels le patrol pack servait de rabat pour fermer le sac.
Le Field pack as une capacité de 50 litres, divisés en deux compartiments, l'un pour le matériel de couchage (en bas), l'autre pour le matériel de vie. les deux compartiments sont séparés par une membrane de toile, qui peut être ouverte pour ne faire qu'un seul grand compartiment.
Le sac est de plus doté de deux poches sur le côté gauche, et une grande poche sur le côté droit. Des sangles permettent la fixation d'équipements ALICE supplémentaires sur l'extérieur du sac.

Partie dorsale du Field pack IIFS

Le sac est doté d'une armature interne et aluminium, et le système de suspension est totalement réglable, permettant à l'utilisateur de l'ajuster à sa morphologie. Les bretelles et la ceinture lombaire sont rembourrées pour améliorer le confort.
Le patrol pack se fixe sur le sac par le biais de quatre boucles à dégraffage rapide.

samedi 8 septembre 2007

News - Le M110, fusil de tir de précision universel


M110 SASS

Depuis le début de ce qu'ils appellent de l'autre côté de l'atlantique G-WOT (Global War On Terror), l'US Army se cherche concernant l'armement des Snipers et Designated Marksmen. En découle un nombre élevé d'armes de tir de précision : le M24 SWS (Sniper Weapon System), standard US Army depuis de nombreuses années pour les tireurs de précision, commence à se faire vieux et n'est pas adapté aux conditions actuelles où les tireurs doivent faire face à des cibles multiples et rapides; pour pallier à ce problème, l'US Army as mis (ou remis) en service des armes semi automatiques calibrées en 7,62x51 mm (.308 OTAN) : le M14 et ses dérivés (M21, M25, M14 EBR, M14 SOCOM I/II), des FAL achetés chez DSArms (SA-58), les troupes du SOCOM allant même jusqu'à acheter des Mk11 Mod0, dérivé du SR25 de chez KAC fabriqué pour les troupes de l'US Navy (SEALs, DVT...).
Bien entendu face à cette multiplicité de modèles, l'interchangeabilité des pièces as souffert : quatre types de chargeurs différents, des caractéristique techniques changeantes, et souvent des armes fatiguées par de nombreuses années de service (dans le cas des M14).
C'est donc dans l'optique d'une unification qu'as été lancé le programme SASS (Semi Automatic Sniper System) XM110. Le gagnant du programme M110 SASS, un dérivé amélioré du SR25 de chez KAC, remplacera à moyen terme tous les systèmes d'armes 7,62x51 OTAN de l'US Army, y compris le M24 SWS à répétition manuelle.

jeudi 28 juin 2007

[Armement] M9 Pistol

US Model 9 Semi Automatic Pistol
(Fabbrica d'Armi Pietro Beretta)

Beretta M9, modele reglementaire du DoD

Durant les années 70, les Etats-Unis furent souvent rappelés à l'ordre concernant les standards OTAN. En effet à l'époque, leurs deux armes principales, le M16A1 et le 1911A1 n'utilisaient pas des munitions au standard OTAN (respectivement .223 Remington M193 et .45ACP). Il en résultat à la fin des années 70 le programme JSSAP (Joint Service Small Arms Program) mené par l'US Air Force, portant sur le remplacement du 1911A1 par un pistolet en 9x19mm Parabellum/Luger (OTAN). Le JSSAP mena à l'adoption du Beretta 92S-1, mais la decision fut contestée par l'US Army qui demanda à mener de nouveaux tests. En 1981 l'Army lança le programme XM7 Pistol, seulement aucun des pistolets presentés par Beretta, S&W, H&K, Star, FN et Colt ne passa la barre mise en place. Le programme XM8 résultat lui aussi en un échec, laissant le 1911A1 seule arme de poing des differents services. En 1984 l'US Army lança le programme XM9, qui vit deux pistolets passer avec succes les tests : le Beretta 92F et le Sig-Sauer P226. Cependant, revenant moins cher pour un achat de masse, le 92F fut selectionné, ce qui lança une vive polémique et le lancement d'une dernière batterie de tests sous la forme du programme XM10 en 1988, encore une fois remporté par le modele de Beretta, qui garda la dénomination M9.

US M9, sécurité rabattue

Le M9 est un pistolet semi automatique a fonctionnement simple ou double action, securité active servant aussi de levier de desarmement du chien, en calibre 9mm Luger/OTAN. Le système de verouillage du canon, inspiré de celui du Wather P38, est horizontal : au moment du tir, le canon est entrainé par la glissiere vers l'arrière, ce qui le déverouille, puis la glissière continue seule son chemin pour rechambrer une cartouche, et le canon est reverouillé en etant poussé par le retour de la glissière en position de tir. Cette mécanique particuliere permet l'utilisation d'un silencieux sans problemes mécaniques, contrairement aux canons basculant type Browning. Le chargeur as une capacité de 15 cartouches de 9x19 mm, placés en double colonne.

M9 utilisé par un soldat de l'US Army
lors de Desert Storm, en 1991


Cependant le M9, malgré son adoption, souleva nombre de controverses.
La premiere vint des hommes des Force Recon de l'US Marine Corps. Pour eux, le M9 n'était tout simplement pas assez puissant, ils décidèrent donc de son remplacement par le MEU(SOC), un clone 1911 produit par les armuriers de Quantico. De même le Det-1 se retrouvera, à sa création, doté du Kimber ICQB, un autre clone 1911. Certaines sources rapportent même que les personnels de l'arriere des Force Recon, normalement dotés du M9 reglementaire, lui préferent le plus encombrant fusil Colt Commando (M733 ou M933), ne faisant pas confiance au Beretta.
La seconde vint des troupes du NSW (Naval Special Warfare), les SEALs de la Navy. Lors de leurs entrainements de tir, ils avaient relevés nombre de malfonctions et de casses, certains opérateurs ressortants même blessés de ces incidents, les glissières allant jusqu'a littérallement se décrocher du pistolet, et finissant souvent leur course en percutant le tireur. Ces problemes etant connus comme récurrents sur les M9 et les 92F civils, les modèles déja livrés furent rappelés et renforcés, mais le mal était fait et le NSW décida de trouver "une arme en calibre 9mm pouvant supporter de longues heures d'entrainement, ayant la capacité de rester longtemps en service, et soit fiable en situation de combat"(GAO NSAID-89-59 p.9). Ils firent donc l'achat de P226, adoptés sous la dénomination Mk24 Mod0 Pistol.
La troisieme vint des troupes de polices militaire et des services 'civils' du DoD (NIS, CIG), qui trouvaient le M9 peu confortable pour une utilisation de police, principalement quand le port d'une tenue civile etais requis. Pour cette raison fut lancé le programme XM11, portant sur l'adoption d'un pistolet compact.
Enfin, le CAG (Combat Application group ou Delta Force) décida lui aussi d'opter pour la solution des clones 1911 en lieu et place des M9.

Marines des Marine Security Guard tirant au M9
pendant la Department of State pistol qualification course

En 2002, au jour des opérations afghanes, le Natick Center (NSRDEC) rendit public un rapport montrant que nombre de problèmes s'etaient dévoilés, le premier etant la faiblesse des chargeurs, s'encrassant trop vite et dont les ressorts etaient de trop mauvaise qualité. Les chargeurs, produits par des sous traitants, furent remplacés par des modeles Beretta (OEM ou Original Equipment Manufacturer), qui furent ensuite modifiés car la finition Beretta n'appréciait que peu le sable Irakien. Le deuxieme probleme etait la faiblesse des munitions fournies, et le dernier, le fait que le M9 accusait son age : les modeles reglementaires se mettaient à rouiller et etaient prompts à partir en pieces en cas de chute.

Au final on peut dire que le M9 est un mal-aimé du service actif americain, comme les M60, et pourtant en 2006 ont été signés des contrats d'achat pour des Beretta M9A1, modele modifié doté d'un rail de montage intégré à la carcasse.

lundi 25 juin 2007

[Armement] M1911A1 Pistol

US Model 1911A1 Semi Automatic Pistol (Colt Industries)

1911A1 Standard, époque seconde guerre mondiale/guerre de corée

Au début du XXe siècle, l'armée Américaine se rendit vite compte que ses revolvers en .38 Long Colt, sensés remplacer efficacement les modèles en .45 Long Colt, avaient une puissance d'arret insuffisante. Furent alors remis en service les Colt 1873, et lancé un appel d'offre portant sur le remplacement de toutes les armes de poing des 3 corps (Army, Navy, Marines) en 1906. Colt présenta un modele inspiré de ses précédents designs mais substituant le calibre .45ACP (Automatic Colt Pistol) au .380ACP utilisé précédemment.
Le Colt remporta la competition haut la main face à cinq autres designs (revolvers et PA) et fut adopté en 1911 par l'Army, le 29 Mars tres précisément. L'adoption par le Marine Corps et la Navy se fit en 1913.
A la suite de la declaration de la 1ere guerre mondiale, la production du 1911 assurée par Colt fut en partie déplacée dans les armureries Springfield (armureries nationales) pour accélérer la cadence de livraison. L'expérience acquise lors de l'utilisation pendant la premiere guerre mondiale mena à des changements de design en 1924, qui donnerent le Model 1911A1. Le 1911A1 restera l'arme de poing standard des différents Corps de l'armée americaine jusqu'à son remplacement presque total par le Model 9 fabriqué par Beretta, en 1985.

Colt 1911A1 Military Model, condition one

Lors de la seconde guerre mondiale, la demande en 1911A1 fut si forte qu'en plus de Colt et Springfield Armories furent mises a contribution d'autres usines: Remington Rand (a ne pas confondre avec Remington Arms) produisit 900 000 pistolets, Ithaca Gun Company 400 000, Union Switch & Signals 50 000, et Singer 500. L'arsenal de Rock Island fut lui aussi mis à contribution, si bien qu'à la fin de la guerre les dépots se retrouverent remplis de 1911A1, ne necessitant plus de fabrication du modele militaire jusqu'à son retrait du service en 1985.
En 1970 as été adoptée une version compacte du 1911A1, le M15 General Officier produit par l'Arsenal de Rock Island sur la base de 1911A1 stock.

Personnel feminin de l'US Marine Corps
armé d'un Model 1911A1, au stand de tir

le Colt 1911A1 est un Pistolet semi-automatique en calibre .45ACP. Il fonctionne selon le principe de la simple action et doit dont être verrouillé en Condition One pour être pret à tirer directement apres avoir été dégainé. La sécurité est positionnée au pouce, à gauche de la carcasse, et lorsqu'elle est engagée verrouille la glissière en avant, l'empêchant de bouger lors du rengainé. Le verrouillage du canon est un système dropping barrel a crans, développé par John Browning et retrouvé sur les GP35 et CZ75, entre autres.
Une deuxième sécurité est présente sous la forme d'une pédale de sécurité placée au dessus du logement de ressort de chien, et empeche le pistolet de tirer si elle n'est pas pressée.
L'alimentation se fait par un chargeur de sept cartouches, à talon plat (même si des chargeurs de 8, 9 ou 10 cartouches sont disponibles sur le marché actuellement), en simple pile. Les organes de visée sont simples et non reglables.

Le 1911A1 est ou as été fabriqué sous license par nombre d'armureries de par le monde, incluant la Kongsberg Vaapenfabrikk en Norvège avant 1939, Imbel au Bresil, et même Mauser en Allemagne. Il reste l'un des pistolets les plus fabriqués sous toutes ses formes, le design etant réutilisé par la plupart des armuriers americains pour produire leurs customs de tir sur cible ou militaires/police.

En 1985, suite aux demandes insistantes d'alignement des Etats-Unis sur les standards de munitions OTAN, est adopté le Beretta 92F, sous la dénomination M9. Cependant, le 1911 reste utilisé sous forme de customs par beaucoup de groupes de forces d'operations spéciales, comme les Force Recon (MEU(SOC) pistol), le Det-1 (Kimber ICQB), la Delta Force (Nighthawk GRP, ...), et de police, comme le LAPD (Kimber TLE), le Tacoma PD (Kimber Pro Carry II), le HRT (Les Baer SRT) et les SWAT du FBI (Springfield Armories Bureau model).

samedi 2 juin 2007

News : un nouveau rapport sur l'armement réalisé par le DoD

Un nouveau rapport (mis à disposition par defensetech.org ici) révèle que presque 80% des soldats américains sont satisfaits par leurs armes individuelles. Le rapport se base sur les questions de confiance vis à vis des quatre armes principalement utilisées par l'US Army : le pistolet US M9, la carabine d'assaut M4, le fusil d'assaut M16A2/A4 et le fusil mitrailleur M249 SAW.

Le taux de satisfaction le plus élevé est retrouvé pour la carabine M4, atteignant presque 90% en général. La taille réduite de l'arme et sa précision étant très appréciés, même si la plupart des soldats ont demandé une munition ayant plus de puissance d'arrêt.
Le taux de satisfaction le plus bas concerne le Pistolet M9, qui est en dessous de la barre des 60%. La maniabilité et la munition 9x19 sont remis en cause par la moitié des utilisateurs, et les accessoires (chargeurs, lampes) jugés de trop basse qualité.
Le M16 et la M249 sont quand à eux entre 70 et 75% de satisfaction, dans les deux cas les remarques portent principalement sur la maniabilité et la résistance dans des conditions d'utilisations difficiles (corrosion, ...).

La principale demande des utilisateurs par rapport à ces armes est une amélioration des munitions et des chargeurs, les soldats reportant souvent des problèmes d'alimentation et une trop faible puissance d'arrêt constatée en combat. En effet presque 50% des soldats ont relevé des problèmes d'alimentation dûs aux chargeurs distribués pour les M9, M16 et M4 en opération.
L'arme la plus souvent reportée à l'atelier pour réparation est la M249 (35% des M249 en opération ont été réparées au moins une fois), les autres armes n'ayant pas été reportées réparées pour plus de 80% des soldats.

L'arme dans laquelle les soldats ont le plus confiance reste la Carabine M4 (80%), suivie par le M16 (70%) et la M249 (65%), seulement 55% des militaires faisant confiance au M9, la majorité des baisses de confiances étant dûs aux problèmes de maintenance en opération et d'âge de l'armement. Pour information les M249 actuellement en service sont entrées en service en 1993, les M9 en 1985, les M16A2 en 1982, et les M4 Carbine en 1994.

D'après les statistiques, la présence d'un kit de nettoyage réglementaire avec leur arme permet aux opérateurs d'éviter plus facilement les problèmes de blocages mécanique. Partant du fait que seulement 64% des soldats ont déclaré avoir eu un kit de nettoyage avec leur arme, l'US Army peut facilement améliorer la fiabilité de ses armes individuelles.
Une autre raison aux problèmes mécanique semble être la fixation d'accessoires sur les armes (lampes, modules laser...), quelle que soit la méthode de fixation. D'un autre point de vue les opérateurs tirant uniquement en semi automatique avec leurs M16/M4 ont déclaré n'avoir que peu de problèmes mécaniques.

Pour finir, quasiment 75% des soldats ont présenté des requêtes concernant leurs armes individuelles. La plupart concernent le changement des munitions pour des modèles à létalité/pouvoir stoppant plus élevé. Les chargeurs de M9, M4 et M16 devraient d'après eux être changés, de même que les boîtiers d'alimentation des M249, pour quelque chose de plus fiable.
Presque un quart des soldats demandent un changement d'arme de poing, certains demandant même le retour du Modèle 1911A1 précédemment utilisé pas l'Army, ou par une autre arme de plus gros calibre.
Les remarques sur le M4 concernent un chargeur de plus grande capacité, les 30 coups actuels considérés trop peu, et éventuellement un remplacement par un autre modèle équivalent avec une ergonomie proche ou identique.
Le M16 quand à lui est souvent réclamé plus court (équivalent au M4 en quelque sorte), et comme le M4 le remplacement par un modèle équivalent ayant la même ergonomie.
La M249 SAW est elle réclamée plus légère, et de longueur équivalente au modèle Para pour faciliter les progressions et le transport en véhicule.

lundi 28 mai 2007

NEWS - Controverse autour du DragonSkin

Depuis plus d'un an beaucoup de bruit a été fait autour des protections balistiques Dragon Skin de la firme Pinnacle Armor. Le 20 Mai 2007, NBC News présentais un reportage arguant que le Dragon Skin serait plus résistant aux impacts que l'actuelle formule insert souple en conjonction avec les plaques E-SAPI (Enhanced - Small Arms Protective Plate), et ce reportage aurait d'après les sources officielles soulevé des questions au sein du Congrès américain.
Le Dragon Skin est un système qui, au lieu d'utiliser une addition d'inserts souples et rigide, est formé de disques de céramique, permettant à la fois une grande flexibilité et - théoriquement - une résistance accrue aux impacts.
Suite aux reportages NBC, l'acheteur principale pour le matériel de l'US Army, le Brigadier General Mark Brown, as déclaré être "assailli de questions" par les gens du Congrès, et décidé donc que le DoD (Departement of Defense) devait lancer des tests de comparaison, pour avoir une réponse fiable à apporter au public.

Le 21 mai, le Pentagone a lancé une présentation devant la presse, déclarant les allégations de NBC et Pinnacle Armor (constructeur) fausses, appuyant leurs dires sur des photos montrant une pénétration complète de certains gilets lors des tests réglementaires.
En effet, chaque plaque E-SAPI est donnée comme pouvant supporter 3 impacts de munition 7,62 x 51 mm OTAN AP ou de .30-06 Springfield APM2 (munitions perforantes anti blindage) quand elles sont en conjonction avec les inserts souples réglementaires (niveau NIJ IVA), et un impact de munition de 7,62 x 51 mm OTAN FMJ (munitions militaires standard) quand utilisées seules (niveau NIJ IIIA). D'après les déclarations du Brigadier General Brown, sur les 30
vestes Dragon Skin achetées par l'US Army, aucune n'a réussi à tenir le test, la plupart étant traversées par le deuxième tir de .30-06 (7,62 x 63 mm) perforante.

Les tests sur le Dragon Skin étaient en cours depuis presque un an, 30 modèles du gilet ayant été achetés à des fins de tests en 2006, et suite au reportage NBC News qui risquait de lancer une vive polémique au sein de la communauté militaire, l'US Army as décidé de rendre les résultats publics.
Et malgré les déclarations du staff Pinnacle Armor avançant que le Dragon Skin n'as pas été testé sous les mêmes conditions que le gilet IBA (Interceptor Body Armor) actuellement en dotation, l'expert en balistique Karl Masters (US Army) as déclaré que les tests avaient été exactement les mêmes que ceux par lesquels passent les fabrications des différents contractants produisant les E-SAPI pour le compte du DoD. Malgré cela le président de Pinnacle, Neal Murray, continue de déclarer à la presse que le DoD as honte de rendre public les vrais résultats montrant que ses gilets sont moins résistants.
Via son principal porte-parole le Brigadier General Tony Cucolo, l'US Army as déclaré que ces tests ne visaient pas à discréditer un contractant de défense ni de créer un fossé entre lui et le DoD, ce à quoi le Brigadier General Brown as ajouté "Nous sommes très intéressés par ce type de pare-balles - par ce concept. Il est très prometteur. Mais il ne satisfait pas nos exigences pour le moment."
En effet l'US Army prévois de mettre en circulation un gilet pare-éclats du même type que le Dragon Skin, mais d'après des sources officielles, pour atteindre le même niveau de protection que le gilet IBA le Dragon Skin-like devrait peser 9kg de plus que l'IBA (7,4 kg avec les protections balistiques), portant le gilet standard à une masse supérieure à celle du gilet RBA (Ranger Body Armor) distribué pour la première fois en 1992 en Somalie, et pesant 11,4 kg.

Le Brigadier General Brown a terminé sa présentation en déclarant qu'il espère que grâce à ces tests les soldats et leurs familles arrêteront de douter en la solidité des gilets distribués à l'US Army, l'US Marine Corps et l'US Navy.

source principale military.com

dimanche 27 mai 2007

Equipement - M40A1 Field Protective Mask

Masque de protection contre les agents radioactifs, chimiques et biologiques M40A1 (3M)

Masque M40A1 équipé d'un filtre C2A1 réglementaire

A la fin des années 80, l'US Army et l'US Marine Corps lancent un programme de modernisation de leur matériel de protection NBC. Le programme XM40 est lancé dans le cadre du remplacement des masques M17, en service depuis les années 60.

M40A1, filtre démonté

Entré en service au cours de l'année 1992, le M40 et sa version pour troupes blindées M42 sont jugés trop peu protecteurs : le masque plastique peut être attaqué et corrodé par des agents chimiques de type thioéthers, comme l'ypérite ("gaz moutarde"). Il en résulte le M40A1, version renforcée contre les thioéthers, qui entre en service en 1995. Le M40A1 est distribué aux troupes de l'US Army et du Marine Corps et est compatible avec le système JSLIST. La construction du M40 est un retour au design simple avec cartouche externe, contrairement au M17 doté de cartouches internes dans les joues. le filtre C2A1 peut être vissé au choix d'un côté ou de l'autre, pour faciliter l'action d'épauler une arme. Le M40 est doté d'un système pour permettre la communication avec l'extérieur, sur lequel peut venir se greffer un système d'amplificateur (NSN 5996-01-381-9012) pour améliorer le son (surtout son volume).

Filtre C2A1 (NSN 4240-01-361-1319), face intérieure

Le M40A1 possède un système de paille se branchant sur les gourdes réglementaires US Army ou sur les systèmes d'hydratation de marque Camelbak par le biais d'un adaptateur spécifique, ce qui permet de s'hydrater en milieu hostile (contaminé ou présumé tel).

Canister, Chemical-Biological Mask, (ASZM-TEDA), C2A1, face extérieureSoldats équipés de masques M40A1 lors des opérations en Irak