samedi 25 octobre 2008

[News] WTF-SAPI

RRTV 5000 de Evolution Armor Systems,
développée autour du système Skalaar Exoskin Level 4+

Originellement prévus en 2007, puis en 2008, les retards des tests pour les nouveaux systèmes X-SAPI permettent à un petit nouveau de s'incruster dans la course.

Le nouveau système, appelé Skaalar Exoskin Gen4+, est un nouveau point de vue sur le concept du pare-éclats, développé par Allan Bain et sa société Evolution Armor Systems : la plaque balistique anti-trauma souple.

Utilisant la technologie scalaire (connue principalement par le biais du tristement célèbre Dragon Skin) dont Allan Bain est l'un des inventeurs, le système utilise le même concept de disques intercalés les uns sur les autres en biais, permettant aux balles de ne jamais frapper la protection rigide à angle droit.
Avec l'aide d'ingénieurs de la Georgia Tech University, Bain a réussi à créer des disques de céramique de taille plus réduite, plus résistants sans pour autant sacrifier la masse totale du système. Prenant bonne note des critiques vis a vis de Dragon Skin, il a pensé son Exoskin de manière à couvrir ces défauts.
La partie céramique est isolée du corps par plusieurs épaisseurs de Spectra Shield 2e génération, à la manière des plaques SAPI réglementaires, et recouverte à l'extérieur de plusieurs épaisseurs de Kevlar XLT 600 Deniers, permettant de stopper les éclats avant qu'ils n'arrivent à la céramique, tout cela sans que l'ensemble ne soit plus épais ou plus lourd qu'une plaque E-SAPI, actuellement standard dans l'US Army.

D'après Evolution Armor Systems, l'Exoskin Gen4+ a passé avec succès des tests face à une des munitions perforantes les plus puissantes disponibles sur le marché, de fabrication suisse, dont la marque et le modèle n'ont pas été divulgués pour des raisons de sécurité. Lors des tests, les balles ont traversé les 9 épaisseurs de Kevlar XLT, perforé les plaques de céramique mais ont été stoppées par le Spectra Shield.

Pour le moment le système Exoskin niveau 4+ n'est disponible à l'achat que pour les personnels appartenant au SOCOM ou des agences gouvernementales, et d'après Allan Bain est actuellement testée par des opérateurs de l'USASOC (US Army Special Operation Command) pour déterminer si ce type de protection ballistique est adapté à leurs besoins.
L'US Army, qui effectue les tests de systèmes balistiques pour le compte du DoD, ne compte pas pour le moment acheter pour ses troupes l'Exoskin, renommé F-SAPI (Flexible - Small Arms Protective Insert), en raison de son coût actuel extrêmement élevé.

D'après Allan Bain, son Exoskin 4+ permettra de créer des armures "à la Star Wars", permettant une protection optimale souple couvrant la totalité du soldat...

lundi 20 octobre 2008

[News] Le chant du colibri le soir au dessus des joncs.

Boeing A160T "Hummingbird"

Le 17 Octobre, le SOCOM (US Special Operations COMmand) a signé un contrat avec Boeing pour la fourniture, à partir de Novembre 2008, d'appareils A160T "Hummingbird" (Colibri). Le A160T permettra au SOCOM de posséder sa propre flotte d'UAV (Unmanned Aerial Vehicules, drones aériens) adaptés à ses missions, et ne nécessitera donc plus d' "emprunter" les appareils MQ-1 Predator déployés par l'US Air Force ou la CIA.
D'après le SOCOM, les appareils permettront de transporter du ravitaillement dans les endroits difficilement accessibles et surveiller sans les perdre de vue les éventuelles cibles des troupes au sol. Pour cela le A160T sera équipé du radar FORESTER (Foliage Penetration Reconnaissance, Surveillance, Tracking and Engagement Radar) qui lui permettra de détecter et surveiller des cibles situées derrière le couvert de végétation.

Développé par la société Frontier Aircraft (rachetée par Boeing en 2008), le Hummingbird est un drone aérien à décollage vertical utilisant un système de sustentation alternatif, avec à la fois une voilure tournante lui permettant de fonctionner comme un hélicoptère, et une voilure fixe pour permettre une consommation moindre lors des déplacements horizontaux.
Le A160T peut par ailleurs transporter jusqu'à 8 missiles air-sol AGM-114 Hellfire pendant plus de 15h, en vol stationnaire ou horizontal. Un test de vol de 12h avec charge de 500kg a d'ailleurs été effectué avec succès le 15 Octobre 2008, les ingénieurs de Boeing ayant rapporté que les 12h de vol n'avaient consommé que 60% de la réserve de carburant de l'appareil. Un vol de 20h avec charge de 140kg est prévue avant la fin du mois d'octobre par Boeing.

jeudi 16 octobre 2008

[News] AC-130H, callsign "Death Star"

Boeing réalise le rêve des fans de Star Wars...
L'avionneur et entreprise de défense basé à Chicago vient de décrocher un financement lui permettant de continuer le développement de son ATL (Advanced Tactical Laser), l'US Air Force ayant même délivré un AC-130H à Boeing pour servir de plateforme de tests grandeur nature.

AC-130H

Malheureusement pour les fans de combats spatiaux, l'ATL est construit autour d'un Laser Chimique Iode-Oxygène (COIL en anglais dans le texte), qui est infrarouge et donc invisible à l'oeil nu.
L'ATL remplacera tous les armements embarqués de l'AC-130 (un canon 25mm rotatif GAU-12/U, un Bofors L/60 de 40mm et un M102 de 105mm), pour la simple (et bonne) raison que le système de fonctionnement prends la totalité de l'espace interne (excepté les postes de suivi et de guidage) disponible à l'arrière de l'appareil.

Schéma général du système ATL

Alors la question est, comment marche l'ATL ?
Lorsque le tireur a trouvé sa cible et pressé la détente, le chlore se mélange avec du peroxyde d'hydrogène. La réaction donne des molécules d'oxygène hautement agitées, qui sont poussées par de l'azote sous pression à travers une vapeur d'iode, transférant l'énergie des molécules d'oxygène. Il en résulte une lumière très intense.
Le rayon est amplifié par un système de résonance optique qui force l'iode à se séparer de son énergie, augmentant encore l'intensité du rayon. Il est ensuite envoyé à travers un conduit (un peu comme le tunnel de tir dans l'étoile de la mort) dans un "banc optique" (optical bench), qui mesure la qualité du rayon. Le rayon, maintenu puissant par un système de régulation compensant les vibrations, l'humidité et la température de l'appareil, est ensuite envoyé dans un système d'accroissement du rayon (beam expander) pour arriver à un diamètre d'environ 510 mm, qui est tiré par le biais d'une tourelle placée sous l'appareil.
Bien entendu tout cela se passe en une fraction de seconde, et pour réduire le risque de brûler tout ce qui passe, le rayon n'est activé qu'une poignée de secondes.

Armement de l'AC-130H :
Bofors L/60, M201 Howitzer


La cible, quand à elle, peut connaître plusieurs fins. Selon le réglage du rayon par le tireur, on peut aller d'un simple réchauffement (pour griller un système électrique par exemple) a une combustion complète de la cible...
L'avantage du système c'est qu'il ne laisse pas de traces, qu'il ne peut être dévié (à part en installant une base faite de miroirs géants à la limite) et surtout que contrairement aux armes comme canons et missiles, il limite les dégâts collatéraux, ne frappant que sa cible sans envoyer de morceaux de ferraille voler dans tous les sens...

L'arme aérienne ultime en somme, à l'image de la Death Star des troupes impériales...

mardi 14 octobre 2008

[Armement] MEU(SOC) Pistol

MEU(SOC) Pistol
USMC Precision Weapons Section (PWS)


MEU(SOC) Pistol

A l'adoption du M9 Pistol en 1985, les Force Recon de l'USMC se retrouvent devant un problème majeur : Ils sont déjà équipés comme arme d'assaut du MP5-N en 9x19mm Lüger, ce qui crée une redondance de calibre, le problème ne s'étant pas présenté avec le 1911A1 précédemment en service. D'autre part les Marines n'ont que peu confiance dans le pistolet de Beretta.
Ils demandent donc, et obtiennent, une dérogation pour utiliser un autre pistolet, reconstruction sur la base du 1911A1 "Stock" (GI model)

MEU(SOC) (en haut) et 1911A1 "GI Model"

En 1985, le Colonel (ret) Robert Young soumet donc au PWS ( Precision Weapons Section), la section armuriers de Quantico, qui préparent déjà les M40A1 et A2 des Scout Snipers, un clone 1911 construit selon ses spécifications personnelles, qui sont les suivantes :
  • Canon standard 5 pouces (Government) Match Grade pour une précision optimale
  • Tige guide de ressort de rappel courte (standard)
  • Extracteur standard (interne)
  • Hausse Novak LoMount Tritium
  • Guidon combat
  • Détente standard avec une pression de départ entre 4 et 4.5 livres
  • Sécurité de poignée Beavertail-style avec pad
  • Chien de Colt Commander (évidé)
  • Sécurité externe (au pouce) rallongée et ambidextre
  • Pas de sécurité de percuteur
  • Attache pour dragonne
  • Puit de chargeur retaillé (pour améliorer la vitesse de rechargement)
  • Angles externes adoucis
  • Stries d'armement à l'avant et à l'arrière de la glissière
  • Finition extérieure noire mat
Ces spécifications peuvent paraître communes pour un clone 1911 actuel, mais à l'époque peu de pistolets arrivent à ce niveau de modification.
Le pistolet lui reviendra débarrassé de ses organes de visée d'origine, remplacés par un modèle surélevé de Colt Série 70.

MEU(SOC) en haut, 1911A1 Stock en bas,
On remarque aisément les différentes externes : logement de ressort, chien,
pédale de sécurité, organes de visée, chargeur, sécurité de pouce, beavertail.

Les armuriers de Quantico reprennent les spécifications du Colonel (ret) Young, en ajoutant quelques améliorations eux-mêmes :
  • Détente longue perforée pour aider au tir rapide
  • Plaquettes Pachmayr GM-45CS "checkered" noires, caoutchouc pour remplacer les originales en bakélite
  • Logement du ressort de chien plat
Les pistolets sont construits sur une carcasse 1911A1 "GI" tirée des stocks toujours disponibles dans le Marine Corps. Chaque carcasse est inspectée sous toutes les coutures, les pièces de contact polies, et certaines parties retouchées pour accepter le montage de la pédale de sécurité avec beavertail.
Les glissières sont elles achetées chez le fabricant civil Springfield Armories, ou, pour certaines séries, chez Caspian Armories, pour des raisons de retards chez Springfield.
Selon les arrivées, les glissières sont équipées soit d'une visée militaire rehaussée fabriquée sur place, soit d'une visée Novak basse.

MEU(SOC) et 1911A1 GI.
On peut remarquer facilement les différences.

Chaque pistolet est fabriqué à la main par le PWS, avec des pièces spécialement commandées pour, ce qui explique la grande variété de marquages et fabricants de glissières. Techniquement chaque pistolet est une pièce unique, et ces différences augmentent à chaque reconstruction du pistolet (après environ 40 000 cartouches tirées).
Le MEU(SOC) (Marines Expeditionary Unit - Special Operations Capable) Pistol est distribué avec 8 chargeurs de 8 coups en acier inoxydable Wilson Combat, cependant certains opérateurs leurs préfèrent les modèles 10 coups Wilson Combat pour des raisons de capacité d'emport.
Le montage de lampes tactiques sur le MEU(SOC) est prohibé à partir de son introduction, les lampes de l'époque se fixant sur le levier de verrouillage du mécanisme/levier de blocage de glissière et risquant donc de perturber la mécanique Match Grade. Malgré l'interdiction les opérateurs ne se privèrent pas de se fournir en lampes Surefire H10 (310 et 610), et plus récemment en rails de montage MR07 (Surefire) ou LightSpeed rail (DawsonPrecision).

Force Recon à l'entraînement sur le pont d'un porte avion.
Chaque homme est équipé d'un MEU(SOC) Pistol
et d'un kit Full Spectrum Battle Equipement (FSBE)

Le MEU(SOC) devient le pistolet standard (et non réglementaire) des opérateurs Force Recon à partir de 1986 et le restera jusqu'à leur transformation en (Marine MSOBSpecial Operation Battalion) pendant les années 2000. Il reste cependant l'arme secondaire des opérateurs des MSOB, malgré les rumeurs de remplacement par le Kimber ICQB ou un nouveau Springfield Operator.

Force Recon en entraînement de tir.
On remarque aisément les différents organes de visée sur les MEU(SOC)
Les opérateurs sont équipés du kit FSBE de seconde génération (FSBE II)

vendredi 10 octobre 2008

[News] L'ancetre bientôt à la retraite ?

En service depuis bientôt 90 ans avec son entrée en service en 1921, la Browning M2HB va bientôt pouvoir prendre sa retraite.

Browning Machine Gun, Cal. .50, M2, HB, Flexible

En effet l'US Army développe un nouveau système d'arme, dérivé du XM307 (arme collective en calibre 25mm) et chambré pour la munition .50 Browning Machine Gun (12,7 x 99 mm), nommé pour le moment LightWeight 50, ou LW50.
La LW50, dérivée du programme XM312, apporte plusieurs avantages. Tout d'abord elle fonctionne sur une mécanique prévue à l'origine pour une munition beaucoup plus puissante, la grenade de 25 x 59 mm, en utilisant le même système de réduction de recul, qui permet donc d'améliorer la précision et de pouvoir utiliser des optiques grâce à la diminution du mouvement de l'arme lors du tir. Cette diminution du recul permet aussi de ne plus avoir besoin de lester le trépied au moment du placement et donc permet d'accélérer la mise en place.

LW50 en test a Fort Belvoir, Va

La réduction se fait aussi au niveau de la masse du système : la LW50 pèse la moitié de la M2HB actuelle, permettant aux troupes au sol de pouvoir les déplacer beaucoup plus rapidement, et est compatible avec tous les montages utilisés pour la M2HB (y compris le système téléopéré CROWS) et donc ne nécessite pas de modification des systèmes d'arme fixes actuels de l'US Army.

Le concept intéresse particulièrement l'USSOCOM, car il permettrait d'armer les véhicules légers d'une arme beaucoup plus dévastatrice que les M240B actuellement utilisées.

jeudi 2 octobre 2008

[News] L'USMC se met au Plate Carrier

En 2006, après plusieurs années de demandes par les troupes du Marine Corps, le SysCom (United States Navy Bureau System, chargé de l'achat et test des équipements destinées aux troupes USMC/US Navy) choisit le pare-éclats MTV (Modular Tactical Vest) en remplacement du système IBA (Interceptor Body Armor, conçu dans les années 90) pour équiper la totalité des Marines sur les différents théâtres d'opérations. A partir de 2007 les vestes commencent à être livrées et les commandes devraient se terminer courant 2009, après la livraison de 60 000 vestes.

Modular Tactical Vest en Coyote Brown #498,
pare-éclats standard des troupes de l'USMC

Seulement cette MTV, tout en étant plus pratique que l'IBA et apportant un niveau de protection plus élevé notamment grâce aux Side-SAPI (plaques céramiques latérales) intégrées, est considérés beaucoup trop lourde et encombrante par les soldats, qui n'hésitent pas à la comparer aux "Hesco", protections remplies de sable positionnées à l'entrée des bases...
La demande pour une veste plus légère est principalement présente en Afghanistan, où les troupes doivent faire beaucoup de marche à travers un environnement vallonné, mais ne souhaitent pas pour autant se délester de leurs protections à cause de la menace posée par la guérilla Talibane.

Le SysCom est donc revenu avec une proposition plus légère que la MTV : le Scalable Plate Carrier.

USMC Scalable Plate Carrier

Petit rappel :
Le système Plate Carrier (PC) a été introduit par la firme London Bridge Trading dans les années 90. Le PC est une simple chasuble transportant deux plaques céramiques rigides, une à l'avant de la veste et une dans le dos. A double emploi, la veste permet soit de rajouter une capacité classe IV à un gilet pare-éclat souple, ou en se basant sur la philosophie de Fisher "speed is protection", de ne porter que la protection minimale (avant et arrière) pour être plus mobile.
Ce système a au cours des années gagné le coeur d'une grande partie des forces spéciales américaines, et est présent dans la plupart des kits balistiques américains destinées aux SOF.
Au cours des dernières années, le système original du Plate Carrier a évolué vers un système plus complet, avec l'addition du cummerbund (ceinture lombaire) et de protections balistiques de classe III souples, à la fois dans les parties avant et arrière et dans le cummerbund, lui permettant d'arriver à une protection à 360°, plus légère que les imposantes Body Armor comme la CIRAS en apportant une protection comparable.

Devant cette évolution, le SysCom a donc jeté son dévolu sur le SPC, qui est en gros une version allégée de la MTV. Le but est ici de proposer une veste plus légère et permettant une plus grande liberté de mouvement, et surtout une modularité de protection. Contrairement à la MTV, le SPC n'a pas de Side-SAPI intégrées mais ajoutées, et les protections comme le col balistique sont démontables pour permettre une moins grande rigidité du système.
Il est prévu que 10 000 Scalable Plate Carrier soient achetés, la commande de Modular Tactical Vests étant pour le moment bloqué à 84 000 en attendant les retours d'expérience sur la nouvelle veste.
Le SPC devra remplacer la MTV dans les théâtres d'Afghanistan, d'Asie (le climat chaud et humide y réduit grandement le confort des MTV) et en Amérique du Sud.

Ce nouveau système démontre de plus la volonté de l'USMC à laisser ses commandants sur le terrain décider du niveau de protection des soldats sous leurs ordres, plutôt que de les ordonner depuis leurs bureaux climatisés du Pentagon.

mercredi 1 octobre 2008

[News] Programme KC-X, mieux que Dallas et les feux de l'amour réunis

Dans l'un de mes articles du 9 Mars 2008, je vous annonçait la défaite du KC-767 face au KC-45A.

Eh bien entre temps le vent a changé plusieurs fois, puis fatigué il s'est arrêté et reprendra dans quelques mois.

Reprenons les faits.
Début Mars le KC-45A d'EADS/NGC remporte la compétition KC-X. EADS se mets a fabriquer le premier appareil de série, mais celui ci est stoppé au milieu du processus (l'aménagement intérieur n'est pas encore fait à l'heure où sont écrites ces lignes) par le Congrès, qui décide de revoir le dossier. Il se révèle que certaines irrégularités ont été faites et que le contrat doit repartir une fois de plus du début...
Boeing ayant eu le temps de faire évoluer son offre entre temps, les responsables de l'Air Force décident eux aussi de faire évoluer les spécifications de l'appareil demandé, qui avantagent désormais ouvertement l'offre Northrop-Grumann/EADS en demandant un appareil avec la plus large capacité d'emport possible.
Boeing porte donc plainte au congrès, et après une multitude d'avancées et de reculs, il est statué que le dossier sera mis en suspens et que la nouvelle administration devra prendre la décision.
Boeing, jamais a court d'annonces, a donc lancé à grand bruit le développement du KC-777, qui permettrait à l'entreprise de Chicago d'avoir une meilleure chance de remporter le contrat face au KC-45A d'Airbus. Sans penser à préciser que ses chaînes de fabrications de la cellule 777 sont déjà pleine, produisant 7 appareils par mois, et que le carnet de commandes est lui-même rempli jusqu'ad vitam aeternam.

Après le dossier F-22 et C-17, c'est donc le KC-X qui est renvoyé aux calendes grecques par l'administration Bush.