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samedi 26 juin 2010

News - No more SCARs

Après quasiment six années de développement, une année complète de tests sur le terrain et six versions du SCAR-L (SOCOM Combat Assault Rifle - Light), ou Mk16, est abandonné par le SOCOM. Seul le SCAR-H et le SSR sont encore au budget pour l'année fiscale 2011, car le Mk16 est considéré comme n'étant pas une priorité, n'apportant - selon les utilisateurs - que peu par rapport à l'arme qu'il étais sensé remplacer sur le terrain, le Colt M4A1.

FN SCAR-L ou Mk16 Mod0 équipé du lance grenades Mk13

Produit par FN USA, pendant américain de la Fabrique Nationale de Herstal belge, le SCAR a été créé à l'origine à la demande du Naval Special Warfare Command, composante Navy du SOCOM. Développé par et pour les forces spéciales en vue du remplacement du M4A1, le SCAR s'est ensuite divisé en deux familles, le SCAR-L en 5,56x45mm OTAN et le SCAR-H en 7,62x51mm OTAN. Le SCAR-H a ensuite été dérivé en Mk20 SSR (Sniper Support Rifle) équipé d'un garde main et d'un canon plus longs.

Les Mk17 et SSR restent au catalogue des commandes pour 2011, car ils sont considérés nécessaires pour combler le besoin d'unité dans les armes automatiques et semi-automatiques utilisées par le SOCOM, en remplacement des M14, SR25, FN FAL et dérivés en utilisation pour jusqu'à l'arrivée du Mk17 en 2009.

Les 850 Mk16 Mod0 déjà livrés continueront à être utilisés en opérations, mais devront être reversés aux armureries à chaque fin de tour, pour être utilisés par l'unité suivante. Les soldats devront se contenter des M4A1 et éventuels HK416 disponibles dans leurs unités pour l'entraînement.
La fin du programme SCAR-L est particulièrement difficile pour les SEALs du NSW, qui ne touchent pas leurs armes individuelles par le biais de leur branche (US Navy) - contrairement aux autres composantes du SOCOM - mais directement par le Special Ops COMmand lui-même.


Certaines sources chez FN USA font état d'un projet de nouveau lower receiver avec puits interchangeables, permettant aux soldats de passer les Mk17 de 7,62mm à 5,56mm plus facilement que par le remplacement complet du lower comme c'est le cas aujourd'hui.

dimanche 13 avril 2008

News - L'US Navy réclame ses F-35C

F-35A Lightning II

Les dernières nouvelles concernant le F-35 commencent à faire du souci aux pontes de l'US Navy. Outre la probable augmentation du coût des appareils, la production pourrait être retardée, et créer un gouffre imprévu dans les capacités opérationnelles de l'aéronavale américaine.
En effet, avec le retrait du service de nombre de ses appareils, tous plus ou moins remplacés par les F/A-18C Hornet et 18E Super Hornet, l'US Navy risque de se retrouver a court d'avions polyvalents d'ici à 2016, année de retrait des premiers F/A-18C encore en service.
La Navy se retrouverait donc, selon les estimations, avec un manque de 70 appareils d'ici 2016 si le F-35C est retardé, et les Marines, qui doivent eux s'équiper de F-35B, se retrouveront avec un manque de 130 appareils, dû au retrait combiné des F/A-18C Hornet et des AV-8B Harrier II.
Cependant, contrairement à nombre de pays faisant partie du programme et à l'US Air Force, la Navy ne considère pas faire passer les budgets d'achat du F-35 dans d'autres appareils immédiatement disponibles.


Le F-35 Lightning II se présentera sous trois versions distinctes :
  • F-35A, monoplace multirôles à décollage et atterrissage conventionnels, destiné aux opérations a partir de base terrestres. Remplaçant attitré du F-16 Fighting Falcon et du A-10 Thunderbolt II. Clients US Air Force, Italie, Pays-Bas, Australie, Turquie, Canada et Norvège;
  • F-35B, Monoplace multirôles à décollage court et atterrissage vertical, destiné aux opérations depuis porte-avions ou porte-hélicoptères. Remplaçant attitré des AV-8B Harrier II, AV-8A/C Harrier, Hawker SideleyHarrier GR7/9 et F/A-18A/C Hornet (Marines). Clients US Marine Corps, Grande Bretagne;
  • F-35C, Monoplace multirôle navalisé à décollage et atterrissage court, destiné aux opérations a partir de porte-avions. Remplaçant attitré des F/A-18A/C (US Navy). Client US Navy.

dimanche 12 août 2007

[Armement] H&K MP5 Sub MachineGun, N Series

MP5 Sub MachineGun, N series
(Heckler & Koch Gmbh.)


En 1986 le NSW (Naval Special Warfare) se mets à la recherche d'un pistolet mitrailleur compact et précis, pour remplacer ceux présents dans ses armureries depuis sa création (S&W Mk24 Mod0 SMG, Walther MPL et MPK, Madsen M45 ...) et ayant fait le VietNam.
Ils demandent donc à H&K une version modifiée de leur MP5, déja en service dans la Delta Force et ayant fait ses preuves aux mains de troupes des forces spéciales, nottament les SAS.

Opérateur SEAL en tenue VBSS dans les années 90,
armé d'un MP5A-N équipé d'un garde main Surefire 628

H&K développe donc la série des MP5-N, pour Navy, comprenant 3 modèles :

Le MP5-N, dérivé du MP5A5 équipé d'un trigger group trois positions 0-1-∞ ambidextre en polymère et d'une crosse rétractable. le canon est fileté pour permettre le montage du silencieux H&K spécifique en acier inoxydable et est protégé par un cache flamme spécifique à démontage rapide, et les organes de visées sont dotés d'un systeme basse visibilité au tritium. Peut être utilisé sans modification avec des munitions subsoniques ou supersoniques de calibre 9x19 Luger.

Operateur du NSW équipé d'un MP5SD-N

Le MP5SD-N, dérivé du MP5SD6 équipé d'un trigger group trois positions 0-1-∞ ambidextre en polymère et d'une crosse rétractable. Le silencieux en aluminium des séries SD originales est remplacé par un modèle en acier inoxydable, et les organes de visées sont dotés d'un systeme basse visibilité au tritium. Ne fonctionne qu'avec des munitions supersoniques en calibre 9x19 Luger.

Le MP5K-N, dérivé du MP5K-A4 équipé d'un trigger group trois positions 0-1-∞ ambidextre en polymère. le canon, allongé d'un pouce, est fileté pour permettre le montage du silencieux H&K dédié en acier inoxydable et est protégé par un cache flamme spécifique à démontage rapide, et les organes de visées sont dotés d'un systeme basse visibilité au tritium. Peut être utilisé sans modification avec des munitions subsoniques ou supersoniques de calibre 9x19 Luger.


Operateur SEAL en operation VBSS,
armé d'un MP5-N, dans les années 80



Utilisé intensivement pendant les années 80 et 90 pour les missions CQB et VBSS, les MP5 sont désormais de moins en moins utilisés, souvent remplacés dans le NSW par les M4A1 CQB-R (Close Quarter Battle Rifle), beaucoup plus meurtriers car chambrés en calibre 5,56x45 OTAN.
Malgré cela le MP5-N garde une excellente réputation au NSW.
Les Marines des Force Recon, utilisateurs du MP5-N de 1987 à 1994 sont eux beaucoup plus critiques, lui reprochant un manque de puissance à moyenne distance à cause de sa munition de pistolet automatique, et une ballistique trop courte, empechant les engagements à longue distance. Pour cette raison ils ont beaucoup apprécié leur remplacement par des M4A1 Carbine en 1994.

Operateurs SEALs en entrainement VBSS post-2000
(casque MICH, plate carrier MBSS, MP5-N)


Grace à son traitement de surface spécifique anti-corrosion et l'abscence de systeme d'emprunt des gaz, le MP5-N est la seule arme d'épaule de l'arsenal du DoD à ne pas necessiter de sac de protection pour les progressions sous-marines, ajoutant à ses avantages pour les missions VBSS (Vessel Boarding, Search and Seizure) en haute mer et les débarquements.

dimanche 17 juin 2007

Armement - H&K Mk23 Mod0 Pistol

Mark 23 Mod 0 Offensive Semi-Automatic Pistol
(Heckler & Koch Gmbh.)


H&K Mk23 Mod0 "SOCOM"

Le Mk23 des Heckler & Koch est issu d'un programme lancé par l'US SOCOM en 1989 nommé OHWS (Offensive Handgun Weapon System), et qui as abouti sous la forme de deux prototypes : l'un produit par Colt, et l'autre, qui as remporté le contrat, par H&K.
Contrairement à la plupart des pistolets semi automatiques, le Mk23 Mod0 n'est pas destiné à être un backup, secondant l'arme principale : c'est un pistolet offensif, sensé être utilisé comme arme principale lors d'infiltrations, et pour cette raison il ne partage que peu de point communs avec la plupart des pistolets utilisés par les troupes du DoD.

Mk23 Mod0, .45 ACP

Considéré comme étant l'arme la plus testée de l'histoire des forces armées américaines, le Mark23 est un pistolet semi automatique en calibre .45ACP (munition 11,43 x 32 mm, Automatic Colt Pistol, dessinée pour le modèle 1911A1) fonctionnant en recul court (blowback), avec verrouillage du canon de type 'dropping barrel' Browning (canon basculant se verrouillant au niveau de la fenêtre d'éjection), fonctionnant en double ou simple action. Le Mk23 est un pistolet match grade, ce qui signifies que les ajustements des différentes pièces sont faits avec des marges plus faibles que celles des pistolets communs, augmentant de ce fait la précision. Additionné à un canon hexagonal, cela permet au pistolet de faire des groupements de 5 cm à une distance d'environ 25 mètres.
Les contrôles du Mk23 sont simples et instinctifs : la sécurité ambidextre est placée comme celle d'un 1911A1 à l'arrière de la carcasse, le levier de déverrouillage du chargeur est ambidextre, et les leviers le rabattage du chien et de verrouillage de la glissière en fin de chargeur sont larges et accessibles, placés du côté gauche de l'arme. Les chargeurs de 12 cartouches sont faits spécialement pour ne présenter aucun problème, même dans les conditions de stockage les plus difficiles (sel, sable, humidité...).
Assez étonnamment pour un pistolet match grade de sa complexité, le Mk23 est reconnu comme extrêmement fiable même dans les conditions les plus difficiles, ne nécessitant que peu d'entretien et pouvant tirer plus de 10 000 cartouches avant de nécessiter le moindre remplacement de pièces.

Mk 23 Mod 0 équipé de son silencieux KAC

le Mk23 Mod 0 est un système d'arme à part entière, disposant d'un silencieux KAC (Knight's Armament Company) et d'un module LAM (Laser Aiming Module) produit par Insight Technologies. Le dernier détail du pack Mk23 est la munition de calibre .45ACP P+ Match, réglementaire uniquement pour le Mark23.
Distribué au SOCOM à partir de Mai 1996, au nombre de 1 986 unités, le Mk23 as équipé exclusivement les troupes de l'US Navy (SEALs et DVTs), et as vu le service jusqu'en Afghanistan. Son remplaçant attitré, le JCP (Joint Combat Pistol) ayant été annulé, le Mk23 as probablement encore quelques années devant lui.


Système Mk23 Mod 0 complet (sauf la dragonne) :
PA H&K, silencieux KAC, module LAM Insight Tech,
3 chargeurs de 12 cartouches de .45
ACP P+ Match

En 1993, soit deux ans après la conception du Mk23, H&K as lancé son "petit frère" civil, l'USP (Universal Self-loading Pistol), utilisant la même mécanique, mais moins encombrant et avec des leviers de commandes simplifiés.

lundi 28 mai 2007

NEWS - Controverse autour du DragonSkin

Depuis plus d'un an beaucoup de bruit a été fait autour des protections balistiques Dragon Skin de la firme Pinnacle Armor. Le 20 Mai 2007, NBC News présentais un reportage arguant que le Dragon Skin serait plus résistant aux impacts que l'actuelle formule insert souple en conjonction avec les plaques E-SAPI (Enhanced - Small Arms Protective Plate), et ce reportage aurait d'après les sources officielles soulevé des questions au sein du Congrès américain.
Le Dragon Skin est un système qui, au lieu d'utiliser une addition d'inserts souples et rigide, est formé de disques de céramique, permettant à la fois une grande flexibilité et - théoriquement - une résistance accrue aux impacts.
Suite aux reportages NBC, l'acheteur principale pour le matériel de l'US Army, le Brigadier General Mark Brown, as déclaré être "assailli de questions" par les gens du Congrès, et décidé donc que le DoD (Departement of Defense) devait lancer des tests de comparaison, pour avoir une réponse fiable à apporter au public.

Le 21 mai, le Pentagone a lancé une présentation devant la presse, déclarant les allégations de NBC et Pinnacle Armor (constructeur) fausses, appuyant leurs dires sur des photos montrant une pénétration complète de certains gilets lors des tests réglementaires.
En effet, chaque plaque E-SAPI est donnée comme pouvant supporter 3 impacts de munition 7,62 x 51 mm OTAN AP ou de .30-06 Springfield APM2 (munitions perforantes anti blindage) quand elles sont en conjonction avec les inserts souples réglementaires (niveau NIJ IVA), et un impact de munition de 7,62 x 51 mm OTAN FMJ (munitions militaires standard) quand utilisées seules (niveau NIJ IIIA). D'après les déclarations du Brigadier General Brown, sur les 30
vestes Dragon Skin achetées par l'US Army, aucune n'a réussi à tenir le test, la plupart étant traversées par le deuxième tir de .30-06 (7,62 x 63 mm) perforante.

Les tests sur le Dragon Skin étaient en cours depuis presque un an, 30 modèles du gilet ayant été achetés à des fins de tests en 2006, et suite au reportage NBC News qui risquait de lancer une vive polémique au sein de la communauté militaire, l'US Army as décidé de rendre les résultats publics.
Et malgré les déclarations du staff Pinnacle Armor avançant que le Dragon Skin n'as pas été testé sous les mêmes conditions que le gilet IBA (Interceptor Body Armor) actuellement en dotation, l'expert en balistique Karl Masters (US Army) as déclaré que les tests avaient été exactement les mêmes que ceux par lesquels passent les fabrications des différents contractants produisant les E-SAPI pour le compte du DoD. Malgré cela le président de Pinnacle, Neal Murray, continue de déclarer à la presse que le DoD as honte de rendre public les vrais résultats montrant que ses gilets sont moins résistants.
Via son principal porte-parole le Brigadier General Tony Cucolo, l'US Army as déclaré que ces tests ne visaient pas à discréditer un contractant de défense ni de créer un fossé entre lui et le DoD, ce à quoi le Brigadier General Brown as ajouté "Nous sommes très intéressés par ce type de pare-balles - par ce concept. Il est très prometteur. Mais il ne satisfait pas nos exigences pour le moment."
En effet l'US Army prévois de mettre en circulation un gilet pare-éclats du même type que le Dragon Skin, mais d'après des sources officielles, pour atteindre le même niveau de protection que le gilet IBA le Dragon Skin-like devrait peser 9kg de plus que l'IBA (7,4 kg avec les protections balistiques), portant le gilet standard à une masse supérieure à celle du gilet RBA (Ranger Body Armor) distribué pour la première fois en 1992 en Somalie, et pesant 11,4 kg.

Le Brigadier General Brown a terminé sa présentation en déclarant qu'il espère que grâce à ces tests les soldats et leurs familles arrêteront de douter en la solidité des gilets distribués à l'US Army, l'US Marine Corps et l'US Navy.

source principale military.com