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dimanche 15 juillet 2007

Armement - H&K MP5 Sub MachineGun, A Series

MP5 Sub MachineGun, A series
/Project 64 Model #1
(Heckler & Koch Gmbh.)

MP5A5 avec cache flamme "Navy",
selecteur de tir 0-1-∞ et garde main Surefire 628

En 1964 est lancé le "Projet 64" par la firme H&K : le but était alors de créer un pistolet mitrailleur capable d'allier à la fois un design compact, simple, avec une haute puissance de feu, tout en ayant une arme facilement contrôlable. Apres un court passage par le MP64 (nom découlant de l'année de lancement), H&K sors le HK54, un pistolet mitrailleur chambré en 9x19mm OTAN, équipé d'un sélecteur de tir (S-E-F, sécurité-semi automatique-automatique) et d'une crosse pliante. En 1966 le HK54 est adopté par la police des frontières de RDA sous la dénomination MP5A1, ainsi que par la police suisse. Le MP5 se révele rapidement un PM puissant et maniable, idéal pour les missions de maintient de l'ordre.
MP5A1, alias HK54 :
le design général sera gardé
malgré de nombreuses améliorations à partir du MP5A2.
A noter :
la hausse tres en avant et le chargeur
de premiere generation, droit.


En 1971 le MP5 est amélioré pour être plus fiable et précis, principalement au niveau de la mécanique interne et du réglage de la détente. En 1973 le il est de nouveau amélioré et évolues : les MP5A2 et A3 sont lancés sur le marché. Toujours dotés du selecteur de tir S-E-F qui as été lui aussi amélioré, les organes de visée sont modifiés et ramenés au même modèle que sur le G3. Le MP5A2 est proposé avec une crosse fixe pour une plus grande stabilité, le A3 est doté d'une crosse rétractable dérivée de celle du MP5A1. Un système de fixation pour le montage d'une lunette H&K, identique à celle du G3, est aussi intégré au design.

MP5A2 avec chargeur incurvé et garde main "Export"

En 1974 est lancé le premier MP5 de la série SD. en 1975 le levier d'armement change d'ergonomie. Début 1976, les responsables des ventes en Amérique du Sud réclament un PM compact, ce qui débouchera sur l'introduction du MP5K la même année.
En 1978 H&K introduis le garde main "tropical", destiné à équiper les MP5 d'export. Le nouveau garde main, plus large, permet une meilleure préhension et un meilleur refroidissement du canon.
En 1982 sont lancés les MP5A4 et A5, équipés d'un nouveau système de trigger group (selecteur de tir et poignée) en polymère haute résistance, ambidextre et équipé d'un mode rafale contrôlée (0-1-3-∞). En 1984 le MP5PT est introduit, doté d'une mécanique interne capable de tirer uniquement des munitions d'entrainement (plastic training), doté d'un levier d'armement et de marquages bleus.
Courant de l'année 1986, le SOCOM (NSW) demande à H&K une série de MP5 spéciaux, dénommée à sa sortie MP5-N (Navy).
En 1991 le MP5 PDW (version modifiée du MP5K) est mise sur le marché, suivie en 1992 par les MP5/40 et MP5/10, puis par la série MP5F en 1999. La production des MP5/10 et /40 est stoppée en 2000, les autres séries restent en production malgré l'arrivée du moins coûteux UMP.

Une opératrice du SWAT de Reno (Nevada) s'entraine au MP5A4 :
Garde main Surefire 628, chargeurs couplés et selecteur 0-1-3-∞

Le MP5 est un pistolet mitrailleur en calibre 9x19 Luger/Parabellum (OTAN) fonctionnant selon le système de recul retardé, à culasse verrouillée par des galets. Dérivée de celle du G3, cette mécanique permet un recul ressenti moindre et une précision accrue lors du tir en mode automatique. Malgré les différentes dénominations H&K, le MP5 est un système évolutif, simple de démontage qui permet de modifier les versions d'origine selon les besoins de l'opérateur. Il se démonte en 3 groupes :
- Barrel receiver group : comprenant le systeme de percussion, tou l'avant du PM et la carcasse. Le garde main, de type standard ou tropical, peut être remplacé par un modele Surefire 628 ou 928 doté d'une lampe, ou par un systeme RAS doté de rails Picattiny.
- Trigger group : comprenant la poignée, le selecteur de tir et le système de détente. H&K propose une multitude de trigger groups, allant des version les plus simples (sécurité, semi automatique) aux plus complexes (différents modes de rafales contrôlées), pouvant aller jusqu'à trois modes de tir en plus de la position de sécurité.
- Buttstock group : le démontage de la crosse est extrement rapide et permet donc de changer celle ci selon la nature des opérations menées (fixe ou pliante de différents types).

Le réarmement du MP5 s'opère comme celui du G3 et est peu commun : le levier d'armement est tiré et verrouillé en position arrière, de maniere à bloquer la chambre en position ouverte. Le chargeur est ensuite enlevé et remplacé par un autre chargeur, plein. Le levier d'armement est ensuite ramené en avant, amenant directement une balle dans la chambre. Ce mode d'opération as créé une technique de sécurité particuliere dans le monde des forces de l'ordre : les MP5 sont transportés avec le selecteur de tir en position semi-auto ou automatique, chargeur engagé, et levier d'armement en arrière. En cas d'engagement, l'opérateur n'aura qu'a ramener le levier d'armement en avant pour chambrer une cartouche et le MP5 sera prêt au tir.
Le MP5 est alimenté par des chargeurs de 16 ou 31 cartouches en tôle, droits pour les versions originales et incurvés sur les versions actuelles. Fiables avec les munitions Ball FMJ, les chargeurs droits se sont vite révélés défaillants avec les munitions Hollow Point (JHP) préférés par les unités d'intervention, ce qui entraîna le passage à des chargeurs incurvés. Le rechargement se faisant culasse ouverte, la derniere cartouche se présentera directement dans l'axe de la goulotte de rechargement. Cependant en cas de changement de chargeur avec chambre fermée, il ne pourra s'engager, c'est pour cette raison que les chargeurs de MP5 sont donnés comme contenant respectivement 15 et 30 cartouches.

BT96 : MP5 fabriqué en Turquie
et préparé par le suisse Bruger & Thomet.


Peu connu par le grand public à ses débuts, mais adulé par les forces de l'ordre dès sa mise sur le marché (il équipe les principales unités d'intervention et de maintient de l'ordre) et par les militaires (il équipe nombre d'unités d'opérations spéciales), le MP5 se révele au grand public en 1980, lors de l'opération Nimrod : devant les caméras les SAS (groupe CRW) lancent l'assaut sur l'ambassade d'Iran, équipés de MP5A3 dotés de lampes Maglite. Depuis on as pu le voir en action entre les mains du GIGN (Marignane 1993) ou de la armed police britannique, mais toutes ces unités l'utilisent depuis sa sortie dans les années 60.
Grand succes à l'export, le MP5 est aussi produit sous license en Turquie (MKEK), an Pakistan (POF), Grece (EMP5), en Suisse (BT96, monté par Bruger et Thomet avec des pieces turques), et en France (MAS MP5F). De plus des copies de MP5 sont produites par différentes entreprises serbes, et nombreuses sont les reproductions non répertoriées à travers le monde.

mardi 10 juillet 2007

Armement - Sig Pro pistol series

Sig Pro pistol series
(Swiss Arms AG)


De haut en bas, les trois principales versions du Sig Pro :
2009 (9x19), 2340 (.40"), 2022 (9x19, .357" et .40")

Annoncé à la fin des années 90 comme pistolet de service police/militaire en calibre .40 S&W, le Sig Pro serait, selon certaines sources, issu du programme XM13, visant à doter les SFG (Special Forces Groups) de l'Army (et le CAG) d'un pistolet automatique plus puissant que le standard M9 en 9x19 Luger. De ce programme est issu le SP 2340. Manquant d'information sur le sujet je ne m'étendrais pas en conjectures. Toujours est-il que le SP 2340 est mis à disposition sur le marché à partir de 1998, et en 1999 est lancé le modèle chambré en 9x19mm, le SP 2009. Au début des années 2000 est lancé un nouveau modèle, le SP 2022, chambré dans les trois calibres principaux de Sig : 9x19 Luger/Parabellum, .40 S&W et .357 Sig.


Sig Pro 2340, modèle d'origine chambré en .40" Smith & Wesson

Le Sig Pro 2340 est un pistolet semi automatique fonctionnant, comme la plupart des pistolets issus de Sig/Sigarms, en recul court avec verrouillage basculant du canon. La nouveauté réside dans la carcasse, construite en polymère avec des plaquettes démontables. Le 2340 fonctionne en SA/DA (simple/double action) avec levier de désarmement du chien, alimenté par un chargeur de 13 cartouches de calibre .40" S&W. Contrairement aux autres séries Sig, la glissière ne se démonte pas par le biais d'un levier intégré à la carcasse, mais par le démontage du levier de blocage de glissière en fin de chargeur, comme les 1911A1. Le 2340 est doté d'origine d'un rail spécifique Sig Pro, permettant le montage d'une lampe Sig ou d'une Surefire dédiée.
Sig Pro 2009, modèle chambré en 9x19 Parabellum du 2340

Le Sig Pro 2009 n'est ni plus ni moins qu'un SP 2340 chambré en 9x19, et en cela ses caractéristiques sont exactement les mêmes, mis à part le chargeur porté à une capacité de 15 cartouches par le changement de calibre. Il est tout de même à noter qu'il existe quelques SP 2009 (2009-9-BSM) doté d'une sécurité "active" placée sur la glissière, à la manière de celle du Beretta 92F.
Dernier Sig Pro en date : Sig Pro 2022

Le Sig Pro 2022 est le remplaçant des SP 2340 et 2009 : il reprends les caractéristiques mécaniques de ses prédécesseurs, est disponible en trois calibres (9x19, .357" et .40") et possède un rail aux standards Picatinny (mil-std-1913) permettant le montage de n'importe quelle lampe, et non plus simplement de lampes dédiées. Le rail 20 mm as par ailleurs poussé au passage au pontet "combat", différent du pontet SP original.
Insigne de moniteur de tir des douanes, représentant le SP 2022

Le Sig Pro dans ses différentes versions est en service dans la DEA et le NCIS, ainsi que par la police militaire Suisse. Dernièrement il est testé pour devenir le nouveau PA standard de l'armée suisse, en remplacement du P220 en 9mm Para.

Policier français équipé du SP 2022 en 9x19 Luger/Parabellum

En 2003, le Sig Pro 2022 remporte l'appel d'offre pour le remplacement des armes de service des Douanes, de la Police Nationale et de la Gendarmerie françaises, battant d'une courte tête, grâce à son prix réduit, le H&K USP9. Il remplace les revolvers Manurhin et les MAS G1 et MAC 50, permettant une unification de l'armement des différents services de maintient de l'ordre.