vendredi 30 novembre 2007

News - Le pôle nord chauffe

Si vous pensiez que le réchauffement planétaire ne créais que des problèmes environnementaux, réfléchissez de nouveau.
Avec la réduction de calottes glaciaires dans le grand nord s'est développé une nouvelle bataille. Elle fera probablement moins de morts que l'Afghanistan ou l'Irak, mais mérite qu'on en parle car elle pourrait créer de nouvelles tensions internationales...

En effet le réchauffement planétaire as lancé une bataille de territoires entre la Russie et le Canada : avec la fonte des glaces, certains passages sont désormais disponibles 365 jours par an, et d'autres, qui étaient jusque là fermés à cause de l'épaisseur de la couche, sont désormais disponibles pour le déplacement de surface à certaines périodes de l'année. Les deux pays commencent à revendiquer nombre de territoires marins comme étant nationaux, ce qui est très mal vu par le reste de l'hémisphère Nord.
Ces eaux, jusque là personne n'en voulait car elles n'étaient d'à peu près aucune utilité, mais cette libération as augmenté leur intérêt et le trafic militaire et civil qui les emprunte augmente exponentiellement, à mesure que les russes et canadiens augmentent leurs flottes de brise-glaces.

Les Etats-Unis ont de leur côté peur que la récupération de ces passages commerciaux créent des tensions internationales en donnant la possibilité au Canada de bloquer le Passage du Nord-Ouest. Ils appellent à une délimitation des eaux territoriales au nord avant que tout cela ne tourne à une bataille rangée entre Canadiens et Russes.

De même l'US Coast Guard en Alaska as posé des réserves quand à l'accroissement du trafic dans le grand nord. D'après eux, les moyens de sauvetage disponibles sur place sont largement insuffisant face à un trafic en constante augmentation, et n'importe quel accident risque de tourner au drame à cause des faibles capacités opérationnelles de leurs postes locaux... L'USCG se prépare à ouvrir de nouveaux postes de garde de plus en plus au Nord pour tenter de prévenir ce genre de problèmes, mais d'après eux cela ne fait que retarder l'inéluctable.

jeudi 29 novembre 2007

Armement - MAC M10 SubMachinegun

Model 10 SubMachinegun
(Military Armament Corporation)

M.A.C. 10, cal .45ACP, crosse repliée

En 1964, Gordon B. Ingram et Mitchell Webley III, propriétaires de la manufacture d'arme Military Armament Corporation lancent un nouveau concept d'arme : le pistolet-mitrailleur compact à haute cadence de tir, destiné à la défense personnelle et aux opérations en milieu confiné. La mise en application de ce concept est l'apparition du Model 10. A l'époque les pistolets mitrailleurs font le plus souvent la taille d'une carabine, alors que le MAC10 as le gabarit d'un gros pistolet automatique.

M.A.C. M10 équipé du silencieux à deux étages
développé expressément pour lui

Mitchel Webley III, ancien militaire et ayant travaillé chez Sionics, développe en parallèle un silencieux destiné au Model 10. Ce silencieux est considéré révolutionnaire, car contrairement aux silencieux normaux, il est constitués de deux compartiments distincts (deux étages) et est aussi long que le pistolet-mitrailleur lui-même. Doté de son silencieux le M10 devient extrêmement peu bruyant, même en utilisant des munitions standard militaires.
Ce silencieux deviendra le principal argument de vente du M.A.C. M10 et lui permettra de récupérer nombre de contrats militaires et policiers jusqu'au début des années 70. Il sera notamment utilisé par les troupes de l'US Navy SEAL (ST 1 et 2) au Vietnam.

M10, crosse dépliée

Au cours des années 70 passent plusieurs lois régulant l'export d'armes automatiques et de silencieux. Ces restrictions sonnent l'arrêt de mort du M.A.C. M10 qui ne peux plus être exporté avec son silencieux, et à partir de là sa vente se limite à l'intérieur des Etats-Unis, ce qui pousse Military Armament Corporation à la faillite.
Cependant malgré la faillite de M.A.C. le M10 est encore produit par des sociétés américaines pour le marché interne, et reste une arme plébiscitée par les gangs de rues dû à son faible coût et à sa forte cadence.

M.A.C. M10 doté de son silencieux,
crosse dépliée


Le M.A.C. Model 10 (souvent appelé "Ingram" par abus de langage) est un pistolet mitrailleur compact fonctionnant sur un principe d'inertie au recul en culasse ouverte. Une fois armé, le bloc culasse et percussion reste verrouillé en arrière et la fenêtre d'éjection ouverte. Lorsque le tireur presse la détente, la culasse est entraînée vers l'avant, chambrant une cartouche, et percute, déclenchant le tir. Le recul envoie la culasse vers l'arrière, éjectant l'étui, et le bloc culasse retourne se verrouiller en position arrière. L'avantage de ce système est qu'il est simple et permet une sécurisation de l'arme en enlevant simplement le chargeur, les cartouches n'étant chambrées qu'au moment du tir.
Le Model 10 utilise une culasse "télescopique" qui se place autour du canon, permettant d'avoir une arme plus compacte avec un centre de gravité directement au dessus de la poignée-pistolet et donc un très bon équilibre pour le tir à une main.
Pour réduire au maximum les coûts de production, le M.A.C. 10 est fabriqué principalement avec des plaques de tôle emboutie et ne possède que peu de pièces mobiles. Les organes de visée son fixes et directement découpés dans la tôle. Le levier d'armement est ambidextre et placé sur le dessus du boîtier, et est directement relié à la culasse.
Le M10 est doté d'un sélecteur de tir sur le côté gauche, permettant de tirer au choix en automatique ou en semi-automatique. Ce sélecteur est rendu obligatoire par la haute cadence de tir (entre 1000 et 1200 cps/min, les chargeurs de 30 cartouches étant vidés en 1,6 s en automatique) pour permettre un tir plus lent.
Le MAC 10 est doté de deux sécurités. Lorsque la culasse est en avant (non armée), le levier d'armement pivote à 90° et bloque tout mouvement du bloc. Une fois la culasse armée, une sécurité mécanique a curseur, présente à droite au niveau du pontet, permet de bloquer la queue de détente. Une troisième sécurité, mécanique, permet d'éviter le déverrouillage de la culasse en cas de chute (et donc la décharge accidentelle de l'arme, principal danger des systèmes à culasse ouverte).
Pour des raisons de coût, la culasse n'est dotée d'aucune mécanique de blocage lors du tir, la cadence est donc très élevée, rendant le contrôle de l'arme en automatique difficile, voire impossible. Pour cette raison, le M.A.C. 10 est doté d'une boucle pour la fixation d'une sangle à l'avant, permettant de retenir l'arme quand elle lève, et d'une crosse télescopique pour pouvoir épauler. Une fois le silencieux monté, il peut servir de garde-main, ce qui améliore la préhension et la stabilité lors du tir.
Originalement le Model 10 as été dessiné en deux calibres : .45 ACP et 9 x 19 mm Parabellum (Luger). Pour des raisons commerciales, les M.A.C. 10 en .45ACP utilisent des chargeurs de M3A1 SMG "grease gun", les modèles en 9 mm Luger utilisant quand a eux des chargeurs de Wather MPL/MPK. Le chargeur s'engage dans la poignée pistolet et se verrouille grâce à un levier présent à l'arrière de la poignée.

SWD/Cobray M11/9 et "MAX-11",
versions améliorées du M.A.C. M11

En plus des M10 en .45ACP et 9 mm Luger, Military Armament Corporation as développé une version plus compacte chambrée en calibre .380ACP, le Model 11. Dû au faible pouvoir d'arrêt de sa munition de 9 x 17 mm, le M11 n'as eu aucun succès avec les militaires, mais as été vendu à plusieurs services de police, la faible puissance des cartouches de .380ACP permettant de limiter les dégâts collatéraux. Les M10 et M11 sont toujours actuellement produits par différentes entreprises, dans différents calibres et souvent mécaniquement améliorés.

Malgré son faible coût, neuf ou sur le marché de l'occasion parallèle, qui le rends attractif pour la défense personnelle, le M.A.C. Model 10 reste une arme difficile à contrôler et nécessitant une formation et un entraînement rigoureux.

dimanche 18 novembre 2007

Armement - AKM Assault Rifle

AKM Rifle
(Arsenaux d'Etat d'URSS)



Fusil d'assaut AKM

Apparu en 1959, le fusil d'assaut AKM est une AK47 améliorée pour accélérer la production en masse. La carcasse est désormais en tôle d'acier pliée, et non plus en fer forgé comme l'AK47, ce qui facilite sa construction tout en l'allégeant. Le capot recouvrant le bloc culasse est bosselé au lieu d'être lisse, et le boîtier culasse lui même est phosphaté, au lieu d'être laissé en métal non traité comme sur les versions antérieures.
Sur l'AKM la poignée pistolet est en bakélite (souvent orange, plus tard noire) à la place du bois sur les versions précédents, mais le garde main et la crosse restent faits en bois jusque dans les années 90.

AKMS équipée d'un silencieux PBS-1

L'AKM est un fusil d'assaut chambré en calibre 7,62 x 39 M43, dérivé de l'AK47, et utilise de manière générale la même mécanique. Le fonctionnement se fait par emprunt des gaz à piston, qui pousse le bloc culasse en arrière tout en déverrouillant la chambre. A l'arrivée en fin de course, l'extracteur interne éjectes l'étui vide, et chambre une nouvelle cartouche au retour. L'AKM fonctionne en culasse fermée, et sa large fenêtre d'éjection permet d'éviter les problèmes de blocage, même lorsque l'arme est sale. Le rechargement et réarmement, moins évolué que sur ses équivalents de l'ouest (M4, FAL) est simplifié à l'extrême : en fin de chargeur, le tireur doit appuyer sur un levier situé entre le pontet et le chargeur, qui par effet de levier le déverouille. Une fois le chargeur vide dégagé, l'opérateur en enclenche un autre en le verrouillant par basculement, puis tire le levier d'armement situé à la droite de l'arme et directement fixé sur le bloc culasse. En agissant sur le levier d'armement le tireur emmène le bloc culasse vers l'arrière, et au retour chambre une cartouche.

Soldat roumain équipé d'une AIMS,
version locale de l'AKMS


L'AKM est doté d'un sélecteur de tir rotatif sur son côté droit, à trois position : vers le haut, le sélecteur est en sécurité et empêches à la fois le mouvement du levier d'armement vers l'arrière et la pression sur la queue de détente. Au milieu, le sélecteur est en position automatique, et en bas le sélecteur est en position semi-automatique.
Contrairement à l'AK47, l'AKM est doté d'un système de rétention mécanique du marteau, qui réduit la cadence de tir d'environ 15% et permet un meilleur contrôle de l'arme en tir automatique. Le contrôle est aussi amélioré par la présence d'un cache flamme en forme de tube tronqué vers le haut.
Les versions les plus modernes de l'AKM sont par ailleurs dotées d'un rail latéral pour le montage d'une optique de visée, et peuvent être équipées d'un lance-grenade de 25 mm à un coup se montant sous le canon.
Les organes de visée mécaniques de l'AKM surélevé à l'extrémité du canon et d'une hausse sont composés d'un guidon protègéréglable en cran située devant le capot supérieur.

AK-103

L'AKM remplaçant l'AK47, elle as été extrapolée en plusieurs modèles pour s'adapter au contexte opérationnel :

  • L'AKMS remplace l'AK47S. Dotée d'une crosse se repliant sous le garde main, l'AKMS est principalement destinée aux troupes parachutistes et aux personnels de blindés, dû à son encombrement plus réduit.
  • L'AKM-SU. Destinées aux unités spéciales, aux parachutistes et aux officiers, l'AKM-SU est dotée d'un canon de 35cm (41cm sur l'AKM) et d'une crosse repliable sous le garde main. Les organes de visée sont placés sur le capot, beaucoup plus en arrière que sur les autres modèles d'AKM. Le système d'emprunt des gaz est raccourci de même que le garde main, et les organes de visée directement placés sur le tube d'emprunt des gaz derrière le cache-flamme. Pour améliorer le contrôle en tir automatique, le garde main est doté d'une poignée verticale. Produite uniquement de 1975 a 1979.
  • L'AKM "modernisée", apparue dans les années 90, est une AKM sur laquelle les parties bois (crosse et garde main) sont remplacées par des pièces en polymère noir.
  • Une série d'AKM produite pour utilisation avec le silencieux PBS-1, dotées de tubes d'emprunt des gaz et de hausses adaptées à l'utilisation de munitions subsoniques.

Soldats Venezueliens armés d'AK-103

Comme l'AK47, l'AKM a été produite sous différentes dénominations dans nombre de pays "satellites" de l'ex-bloc soviétique, donnant parfois lieu à des améliorations ou des recalibrages (M80 Zastava, en calibre 5,56 x 45 OTAN) et des pièces locales les différenciant (garde main polymère des AMD-65 hongroises). Cette large distribution et la durabilité de sa fabrication fait que l'AKM dans ses différentes versions est encore largement disponible dans nombre de pays Africains, Asiatiques et Sud-Americains, de même que sur le marché noir dans nombre de pays Européens ou en Amérique du Nord.

Apparue vers le milieu des années 90, l'AK-103 n'est malgré son calibre pas un dérivé de l'AKM, mais un recalibrage de l'AK74M dont elle emprunte le tube d'emprunt des gaz, le cache-flamme et la crosse pliante.

samedi 17 novembre 2007

News - l'ABU, bien mais pas top.

Airman Battle Uniform (photo USAF)

Tous les personnels ayant touché le nouvel uniforme de l'US Air Force, l' (ABUAirman Battle Uniform) le trouvent confortable et mieux conçu que le vieux BDU (Battle Dress Uniform) dessiné dans les années 80. Tous? Non. Un petit groupe d'irréductible résiste encore et toujours...
En effet l'expression selon laquelle "pour se camoufler efficacement dans son environnement l'uniforme des airmen devrait porter un schéma formé de tasses de café/ordinateur personnel/classeur" ne s'applique pas parfaitement, mais les soldats présents en Irak se plaignent que le design as été étudié pour les personnels travaillant dans des bureaux climatisés en Amérique du Nord, et non des personnels de piste en Irak.
En effet l'uniforme est doté de poches internes pour le transport de cartes, qui le rends plus épais et donc plus chaud. La plupart des soldats les ont donc purement et simplement faites enlever par des couturiers locaux pour alléger la veste. Cette modification, au début mal vue par les officiers supérieurs, estfinalement désormais acceptée par le commandement, sous réserve qu'elle ne modifie pas l'aspect extérieur de l'uniforme.
L'ABU as commencé son entrée en service cette année, et sera obligatoire de port à toutes les unités (y compris l'AFSOC) d'ici 2011.

Veste ABU modifiée localement en Irak par la suppression des poches internes.

News - Les UH-72A, dangereux?

UH-72A "Lakota"

Dernier hélicoptère entré en service au sein de l'US Army, l'UH-72A Lakota (version revue et corrigée de l'EC-145 d'Eurocopter) d'EADS North America pose un problème. Après des tests réalisés en Californie, les pilotes se sont rendus compte qu'au delà de 30°C de température extérieure, la température à l'intérieur du cockpit monte à 40,5°C, la température maximale de sécurité étant de 40°C (104°F). Au delà de 40°C, les systèmes de navigation, contrôle et communication risquent de surchauffer et s'éteindre tout seuls.
Au cours des 23h de tests aériens en Californie, rien de tout ça n'est arrivé, mais l'US Army ne le considère pas pour autant comme étant un hélicoptère sûr, et a donc demandé pour les 322 appareils commandés une nouveauté dans son parc de voilures tournantes : un système de climatisation pour rafraîchir le cockpit. Les hélicotères de l'US Army n'en sont habituellement pas dôtés, pour des raisons de masse totale et de performances.
Malgré la demande par certains du remplacement des UH-72 par les mêmes UH-60 qui ont prouvé par le passé leurs faiblesses (notamment en Afghanistan), l'US Army continue le programme et American Eurocopter Corp. (branche américaine) a d'ors et déjà livré 12 Lakotas.
Au cours des 8 prochaines années, les UH-72 remplaceront les derniers UH-1 Huey encore en service et les OH-58 Kiowa utilisés pour le transport et l'évacuation.
Les OH-58D Kiowa Warrior, quand à eux, devront attendre l'arrivée du ARH-70 (remplaçant du ARH-66 Commanche) pour prendre leur retraire.

samedi 3 novembre 2007

Equipement - Lowe Alpine Vector series

Lowe Alpine field pack
Vector series
LCS pack/Commando/Samson

Lowe Alpine LCS Pack OD

Apparue en 1967, la firme Lowe Alpine se diversifie au début des années 80 en lançant la sous-marque Vector, produisant des sacs de marche de haute qualité pour les militaires (les sacs civils étant vendus sous le label Lowe Alpine).
En 1984/85, entre dans la gamme Vector le LCS (load carrying system), appelé aussi Vector Commando. Ce sac apporte quelques innovations majeures au sac de haute contenance militaire : la ceinture lombaire est dotée d'une boucle à dégraffage rapide, d'un harnais de rappel intégré et un sac à dos plus léger se fixe sur le pack pour servir de rabat à la poche principale.
Le sac est en outre recouvert de plusieurs poches fixes (4 au total) et de passants permettant le montage de poches ALICE pour augmenter l'emport.

Le LCS/Commando as été développé par Lowe Alpine en collaboration avec le Natick Army Research & Development Center (Natick, MA), et près de 10 000 sacs seront produits dans l'usine Lowe du Colorado, et distribués comme produits tests à différentes unités spéciales.

Lowe Alpine/Vector Commando field pack, partie dorsale

En 1988 est lancé le programme IIFS, nécessitant un nouveau sac de transport et un sac de patrouille pour remplacer le ALICE Pack Large et Medium. Le design du Vector commando, légèrement altéré (ajout d'un rabat sur le dessus, suppression du harnais de rappel) sera retenu, et produit par différents contractant pour équiper les troupes du DoD, Lowe Alpine ne possédant pas les capacités de fabrication suffisantes pour honorer le contrat. En outre le sac du programme IIFS (IIFS Existence Load) sera produit en toile Woodland et non vert olive comme la gamme Vector.

Lowe Alpine/Vector Commando field pack

Au début des années 90, Vector développe un nouveau sac de gamme militaire sur la base du Commando amélioré, appelé Vector Samson. Le Samson est principalement un modèle Commando avec une configuration de poches externes différente, suppression du harnais de rappel intégré et ajout de systèmes développés pour la gamme civile.

vendredi 2 novembre 2007

Equipement - IIFS Existence Load

Individual Integrated Fighting System (IIFS) Program
Existence Load Components
Field Pack
Combat Patrol Pack


Field pack et Patrol pack fixés ensemble

Apparu avec le système IIFS en 1989/90, l'existence load IIFS est destiné à remplacer le ALICE Pack apparu dans les années 70. Le système se divise en deux composantes :

  • Pack, Patrol, Combat [NSN 8465-01-287-8128]


Dessin du patrol pack IIFS (Technical Manual 10-8400-203-23) en haut,
patrol pack woodland en bas.

Destiné aux patrouilles de combat de courte durée, le sac de patrouille (patrol pack) IIFS est formé de deux grandes poches. Le compartiment principal est rembourré au niveau du dos pour protéger le porteur en cas de mouvement de matériel à l'intérieur. Il comporte en outre deux sangles réglables, servant à stabiliser les équipements tels qu'une radio. Une ouverture fermée par velcro au niveau de l'épaule permet de faire passer les câbles, antennes ou tube d'hydratation des équipements présents à l'intérieur. La deuxième poche, fermée par un lacet de serrage et boucles de dégraffage rapide, permet de stocker le matériel auquel il faut pouvoir accéder rapidement.

Partie dorsale du sac de patrouille

Le Patrol pack est doté de sangles de fixation pour matériel ALICE sur les côtés de la poche secondaire et en dessous de la poche principale, permettant d'augmenter la charge accessible directement (gourdes, porte chargeurs, etc).
Le sac se fixe sur le Field pack à l'aide de quatre boucle à dégraffage rapide, permettant d'y accéder facilement une fois les sacs posés. Ces mêmes boucles servaient sur les prototypes à fixer le sac sur la veste d'assaut (LBV), mais ce système le rendait inutilisable sans la veste d'assaut, handicapant les spécialistes ne l'utilisant pas (Automatic rifleman, ...), les modèles de série sont donc équipés de bretelles, entièrement réglables et se portant sur les sangles d'épaules de la veste d'assaut IIFS ou le brelage ALICE.

  • Field Pack [NSN 8465-01-286-5356]
Dessin du field pack IIFS (Technical Manual 10-8400-203-23) en haut,
field pack woodland en bas.

Destiné à remplacer le ALICE Pack Large comme sac de transport principal en opération, le Field pack IIFS n'est ni plus ni moins qu'un sac de marche. Dessiné à l'origine par la firme Lowe (Lowe Alpine Vector series). Les modèles de série diffèrent des modèles originaux, sur lesquels le patrol pack servait de rabat pour fermer le sac.
Le Field pack as une capacité de 50 litres, divisés en deux compartiments, l'un pour le matériel de couchage (en bas), l'autre pour le matériel de vie. les deux compartiments sont séparés par une membrane de toile, qui peut être ouverte pour ne faire qu'un seul grand compartiment.
Le sac est de plus doté de deux poches sur le côté gauche, et une grande poche sur le côté droit. Des sangles permettent la fixation d'équipements ALICE supplémentaires sur l'extérieur du sac.

Partie dorsale du Field pack IIFS

Le sac est doté d'une armature interne et aluminium, et le système de suspension est totalement réglable, permettant à l'utilisateur de l'ajuster à sa morphologie. Les bretelles et la ceinture lombaire sont rembourrées pour améliorer le confort.
Le patrol pack se fixe sur le sac par le biais de quatre boucles à dégraffage rapide.