jeudi 30 avril 2009

News - Le ministère de la défense relance l'économie

Eurocopter EC-725

Dans le cadre de la relance économique, ce mois-ci le Ministère de la Défense à fait l'emplette de cinq hélicoptères EC-725, qui seront fournis par Eurocopter de 2010 à 2012. Le contrat liant la DGA et Eurocopter annoncent en outre qu'Eurocopter fournira les "prestations associées".
Ce nouveau contrat sauve 250 emplois chez Eurocopter et ses fournisseurs pour une durée de trois années, ce qui permettra aux commandes étrangères bloquées par la crise économique d'être validées.

Développé à la demande de l'Armée de l'Air pour les missions C-SAR (Combat, Search And Rescue), l'EC-725 est le dernier dérivé en date de l'AS-532 Cougar. L'EC-725 est doté de deux Turbomeca Makila 1A4 (turbopropulseurs) entraînant un rotor principal à 5 pales. Il fait partie de la classe des 11 tonnes (hélicoptère moyen tonnage) et peut être équipé de différents armements embarqués et de blindages supplémentaires, pour l'adapter au théâtre d'opération. Contrairement aux Super-Puma et Cougar, l'autodéfense de l'EC-725 est assurée par deux FNHerstal MAG-58, remplaçant les MAS AA-52 précédemment utilisées. Outre la plus grande fiabilité de la MAG-58, elle assure une plus grande facilité d'export de l'hélicoptère complètement équipé.
La décision de l'Armée de l'Air entrainera en 2008 le choix par le Ministère de la Défense de remplacer toutes les AA52 en service par des MAG-58.

L'EC-725 est actuellement utilisé par l'Armée de l'Air pour les missions C-SAR (dépuis 2006), et par l'ALAT dans le cadre des missions spéciales. Suite au voyage du Président Sarkozy au Brésil, décision à été prise d'une production sous licence de plus de 50 appareils par Helibras pour remplacer les hélicoptères de transport moyens des branches armées brésiliennes (air, terre et mer). La Fuerza Aérea Mexicana à quand à elle commandé 6 appareils, et une commande de 12 autres appareils par la Malaisie (en remplacement de leurs S-61 SeaKing) est actuellement bloquée en attendant la fin de la crise économique.

jeudi 19 mars 2009

Tech - Les comédiens utilisent des clones 1911

Je suis sûr que nombreux sont ceux qui sont allés voir ces dernières semaines Watchmen, l'adaptation du comic book du même nom - très fidèle adaptation au passage.

Et les plus "professionnels" d'entre vous n'auront pas manqué de remarquer les pistolets utilisés par le "comédien" au début du film. Et vous vous êtes probablement demandés quel marque produit ce type de clone 1911. Ne vous inquiétez plus, Boris's AmmoBox a enquêté pour vous.
Pistolet automatique du "Comédien",
visible lors de la fouille de Rorshach à côté de l'armure

Les deux pistolets visibles sont produits par une petite entreprise du Wyoming appelée D&L Sports, Inc. D&L Sports, Inc à été fondée et est gérée par DavidLauck, ex-SFG, Ex-SWAT et préparateur de pistolets 1911 pour plusieurs champions du monde de tir au pistolet, ainsi que G.W. Bush et Gen. Tommy Franks.

L&D Professionel Model, 7 inch straight barrel

Les deux clones 1911 sont des Professional Model "premium grade", en 5 pouces (modèle posé sur la table) et 6 pouces (modèle pendu dans l'armoire).
Produit par D&L Sports depuis le milieu des années 80, le Professional Model est un clone 1911 coûteux (les premiers prix sont à 3800$) monté aux spécifications de l'utilisateur, construits sur une carcasse simple pile Recon de Caspian Arms avec une glissière de 5 ou 6 pouces équipée d'une fenêtre d'éjection fraisée pour améliorer l'éjection et de zones de friction à l'arrière et au milieu pour faciliter la manipulation. Tous les autres composants sont au choix de l'acheteur dans les pièces produites par D&L Sports, et chaque pistolet livré avec 3 chargeurs de 8 cartouches.

Les plaquettes "smiley face" quand à elles ont été produites exclusivement pour le film, mais sont désormais disponibles dans un certain nombre de magasins vendant des accessoires pour pistolets 1911 et clones.

mercredi 11 février 2009

News - Le LAPD passe au M4

Après deux années de tests et d'études, le Los Angeles Police Department s'est enfin décidé à unifier l'armement d'épaule de ses officiers.
Précédemment équipés de trois modèles de fusils en calibre 12 Gauge, deux à réarmement manuel par pompe pour les patrouilleuses - Remington 870 et Ithaca M37 - et un à réarmement manuel pour l'ouverture de porte - Remington 870 - et un autre pour le combat - Benelli M1Super90 - pour les unités du LAPD SWAT, les policiers du LAPD utiliseront désormais le plus moderne, plus performant et plus fiable (que le M1Super90) Benelli M4.

Le M4 - et sa version plus compacte M4Super90 - est un fusil semi automatique en calibre 12 Gauge utilisant un système d'emprunt des gaz, déjà en service notamment dans toutes les branches du DoD depuis 1999. Son architecture et son ergonomie sont très proches des fusils à pompe, avec un chargeur tubulaire mais une vitesse de rechargement accrue par le fonctionnement semi automatique.

Le LAPD, avec 9800 officiers, est la 3e plus grosse agence de maintient de l'ordre des États Unis, et Los Angeles l'une des villes les plus violentes de la côte ouest.

mercredi 4 février 2009

News site - Publications episode 2

Pour m'excuser du manque de news, voilà mes deux dernières publications :

RAIDS n°273, février 2009, pages 64, 66 et 67

Police Pro n°13, janvier/février 2009

vendredi 16 janvier 2009

News - Nouvelle ligne de production Eagle Industries

Pour la nouvelle année, Eagle Industries nous gratifie d'une nouvelle ligne de produits : Waterpoint



WaterPoint est la gamme de sacs d'hydratation de Eagle Industries, et bien entendu ils disent que tout est mieux que chez les autres, pas vraiment étonnant.
Le fait est que Eagle Industries reste un des meilleurs fabricants de matériel en tissu du marché, et si ses systèmes de réservoirs sont au point, ça sera probablement une bonne manière de griller son compte en banque si vous êtes amateur ou simplement si vous faites du sport et avez besoin d'un sac d'hydratation solide...

Voilà la gamme actuelle WaterPoint :

Hydration Reservoir Sleeve
La base... Un réservoir renforcé, qui se glisse dans un sac à dos ou une poche dédiée sur une veste d'assaut.

Recon Hydration Reservoir Carrier with External Fill Port
Même concept que celui du dessus, mais avec des bretelles et une ceinture abdominale pour être indépendant de la veste...

One Pocket Recon Hydration Reservoir Carrier
Poche d'hydratation avec une poche utilitaire par dessus, avec des passants PALS pour ajouter des poches avec des bretelles.
Two Pocket Recon Hydration Reservoir Carrier
Le même avec 2 poches au lieu d'une, à priori.

YOTE
Le plus "révolutionnaire" de la gamme d'après moi. Sac d'hydratation indépendant, équipé de bretelles, deux poches latérales, un grand compartiment et une poche à l'arrière. Mais le plus intéressant est que la poche la plus à l'arrière est fixée sur un panneau de cordura qui peut s'ouvrir, cousu en bas et fixé grâce a des boucles dégraffage rapide type Fastex sur le dessus, au nombre de 4, permettant de porter facilement un casque, balistique ou même de vélo. Le panneau est aussi doté d'une poche plate, pour les cartes, ou pour ranger son journal. Le top du gear au service de l'homme moderne, celui qui va au travail avec sa bicyclette le matin...

lundi 22 décembre 2008

News site - Publications

Oui je sais je n'ai rien posté depuis bientôt un mois,mais c'est parce que je bossais figurez vous !
Vous pourrez voir le résultat de ces travaux dans Police Pro N°13 de janvier - février (éditions Histoire et Collections) pages 66 à 71, chez tous les bons libraires en janvier 2009 (oui forcément).

Si vous êtes sages je posterai peut être des images.

Bonnes vacances et bonnes fêtes à tous.

dimanche 23 novembre 2008

[News] La Navy mélange FCS et LCS

Dans le cadre de son programme de Littoral Combat Ship (LCS), l'US Navy emprunte à l' US Army un morceau de son Future Combat System (FCS), le Non Line Of Sight Launch System (NLOS-LS) et ses missiles PAM (Precision Attack Munition)

Camion FMTV de l'US Army équipé de deux conteneurs NLOS-LS

Le nouveau LCS sera équipé de 4 containers NLOS-LS, soit un total de 60 missiles, lui permettant d'assurer des frappes précises en soutien des troupes déployées au sol, sans pour autant avoir besoin d'une base d'appui feu sur un terrain potentiellement hostile, ni de bateaux de combat de ligne. Cette nouvelle capacité permettra au capitaine commandant un LCS une puissance de feu accrue et précise jusqu'à une quarantaine de kilomètres.

Le NLOS-LS est à l'origine développé comme un remplaçant de la pièce d'artillerie mobile ou fixe, destinée à apporter aux forces de projection un moyen de soutien peu coûteux, léger et simple à transporter.
Le système se présente sous la forme d'un simple container - le CLU (Container Launch Unit) - parallélépipédique, ce qui permet de simplifier le transport, divisé en 16 compartiments. 15 de ces compartiments, démontables, contiennent des missiles PAM Raytheon, le 16e contenant le système de lancement et de guidage.
Le fonctionnement est en tout point identique à celui du Vertical Launch System (VLS) utilisé sur certains croiseurs et sous marins : au lieu d'être pointés sur la cible pour un tir direct, les missiles sont tirés à la verticale, puis redirigés sur la cible par leur autodirecteur. Cela permet d'engager des cibles multiples à 360° sans avoir besoin de modifier les réglages de la plateforme de tir.
Le CLU est utilisable sur l'importe quelle plateforme, d'un sol en terre aux plus gros camions de l'US Army, en passant par le HMMWV "Humvee" et peut être transporté sous élingue par des hélicoptères légers, permettant une distribution des systèmes au plus petites unités sur le terrain, ou a des postes avancés isolés ou hors d'accès pour les pièces d'artillerie tractées ou automotrices.

Pam

Le missile utilisé par le système est appelé PAM, pour Precision Attack Munition. Le PAM, une fois sorti de son conteneur, est dirigé vers une "tache" GPS autour de sa cible. Une fois dans le secteur ciblé, le missile est guidé par laser vers sa victime par des opérateurs au sol ou un drone aérien. Ce système permet des frappes de précision jusqu'à 40km, distance que les ingénieurs de Raytheon espèrent pousser jusqu'à 60km dans les prochaines versions de Pam.

samedi 25 octobre 2008

[News] WTF-SAPI

RRTV 5000 de Evolution Armor Systems,
développée autour du système Skalaar Exoskin Level 4+

Originellement prévus en 2007, puis en 2008, les retards des tests pour les nouveaux systèmes X-SAPI permettent à un petit nouveau de s'incruster dans la course.

Le nouveau système, appelé Skaalar Exoskin Gen4+, est un nouveau point de vue sur le concept du pare-éclats, développé par Allan Bain et sa société Evolution Armor Systems : la plaque balistique anti-trauma souple.

Utilisant la technologie scalaire (connue principalement par le biais du tristement célèbre Dragon Skin) dont Allan Bain est l'un des inventeurs, le système utilise le même concept de disques intercalés les uns sur les autres en biais, permettant aux balles de ne jamais frapper la protection rigide à angle droit.
Avec l'aide d'ingénieurs de la Georgia Tech University, Bain a réussi à créer des disques de céramique de taille plus réduite, plus résistants sans pour autant sacrifier la masse totale du système. Prenant bonne note des critiques vis a vis de Dragon Skin, il a pensé son Exoskin de manière à couvrir ces défauts.
La partie céramique est isolée du corps par plusieurs épaisseurs de Spectra Shield 2e génération, à la manière des plaques SAPI réglementaires, et recouverte à l'extérieur de plusieurs épaisseurs de Kevlar XLT 600 Deniers, permettant de stopper les éclats avant qu'ils n'arrivent à la céramique, tout cela sans que l'ensemble ne soit plus épais ou plus lourd qu'une plaque E-SAPI, actuellement standard dans l'US Army.

D'après Evolution Armor Systems, l'Exoskin Gen4+ a passé avec succès des tests face à une des munitions perforantes les plus puissantes disponibles sur le marché, de fabrication suisse, dont la marque et le modèle n'ont pas été divulgués pour des raisons de sécurité. Lors des tests, les balles ont traversé les 9 épaisseurs de Kevlar XLT, perforé les plaques de céramique mais ont été stoppées par le Spectra Shield.

Pour le moment le système Exoskin niveau 4+ n'est disponible à l'achat que pour les personnels appartenant au SOCOM ou des agences gouvernementales, et d'après Allan Bain est actuellement testée par des opérateurs de l'USASOC (US Army Special Operation Command) pour déterminer si ce type de protection ballistique est adapté à leurs besoins.
L'US Army, qui effectue les tests de systèmes balistiques pour le compte du DoD, ne compte pas pour le moment acheter pour ses troupes l'Exoskin, renommé F-SAPI (Flexible - Small Arms Protective Insert), en raison de son coût actuel extrêmement élevé.

D'après Allan Bain, son Exoskin 4+ permettra de créer des armures "à la Star Wars", permettant une protection optimale souple couvrant la totalité du soldat...

lundi 20 octobre 2008

[News] Le chant du colibri le soir au dessus des joncs.

Boeing A160T "Hummingbird"

Le 17 Octobre, le SOCOM (US Special Operations COMmand) a signé un contrat avec Boeing pour la fourniture, à partir de Novembre 2008, d'appareils A160T "Hummingbird" (Colibri). Le A160T permettra au SOCOM de posséder sa propre flotte d'UAV (Unmanned Aerial Vehicules, drones aériens) adaptés à ses missions, et ne nécessitera donc plus d' "emprunter" les appareils MQ-1 Predator déployés par l'US Air Force ou la CIA.
D'après le SOCOM, les appareils permettront de transporter du ravitaillement dans les endroits difficilement accessibles et surveiller sans les perdre de vue les éventuelles cibles des troupes au sol. Pour cela le A160T sera équipé du radar FORESTER (Foliage Penetration Reconnaissance, Surveillance, Tracking and Engagement Radar) qui lui permettra de détecter et surveiller des cibles situées derrière le couvert de végétation.

Développé par la société Frontier Aircraft (rachetée par Boeing en 2008), le Hummingbird est un drone aérien à décollage vertical utilisant un système de sustentation alternatif, avec à la fois une voilure tournante lui permettant de fonctionner comme un hélicoptère, et une voilure fixe pour permettre une consommation moindre lors des déplacements horizontaux.
Le A160T peut par ailleurs transporter jusqu'à 8 missiles air-sol AGM-114 Hellfire pendant plus de 15h, en vol stationnaire ou horizontal. Un test de vol de 12h avec charge de 500kg a d'ailleurs été effectué avec succès le 15 Octobre 2008, les ingénieurs de Boeing ayant rapporté que les 12h de vol n'avaient consommé que 60% de la réserve de carburant de l'appareil. Un vol de 20h avec charge de 140kg est prévue avant la fin du mois d'octobre par Boeing.

jeudi 16 octobre 2008

[News] AC-130H, callsign "Death Star"

Boeing réalise le rêve des fans de Star Wars...
L'avionneur et entreprise de défense basé à Chicago vient de décrocher un financement lui permettant de continuer le développement de son ATL (Advanced Tactical Laser), l'US Air Force ayant même délivré un AC-130H à Boeing pour servir de plateforme de tests grandeur nature.

AC-130H

Malheureusement pour les fans de combats spatiaux, l'ATL est construit autour d'un Laser Chimique Iode-Oxygène (COIL en anglais dans le texte), qui est infrarouge et donc invisible à l'oeil nu.
L'ATL remplacera tous les armements embarqués de l'AC-130 (un canon 25mm rotatif GAU-12/U, un Bofors L/60 de 40mm et un M102 de 105mm), pour la simple (et bonne) raison que le système de fonctionnement prends la totalité de l'espace interne (excepté les postes de suivi et de guidage) disponible à l'arrière de l'appareil.

Schéma général du système ATL

Alors la question est, comment marche l'ATL ?
Lorsque le tireur a trouvé sa cible et pressé la détente, le chlore se mélange avec du peroxyde d'hydrogène. La réaction donne des molécules d'oxygène hautement agitées, qui sont poussées par de l'azote sous pression à travers une vapeur d'iode, transférant l'énergie des molécules d'oxygène. Il en résulte une lumière très intense.
Le rayon est amplifié par un système de résonance optique qui force l'iode à se séparer de son énergie, augmentant encore l'intensité du rayon. Il est ensuite envoyé à travers un conduit (un peu comme le tunnel de tir dans l'étoile de la mort) dans un "banc optique" (optical bench), qui mesure la qualité du rayon. Le rayon, maintenu puissant par un système de régulation compensant les vibrations, l'humidité et la température de l'appareil, est ensuite envoyé dans un système d'accroissement du rayon (beam expander) pour arriver à un diamètre d'environ 510 mm, qui est tiré par le biais d'une tourelle placée sous l'appareil.
Bien entendu tout cela se passe en une fraction de seconde, et pour réduire le risque de brûler tout ce qui passe, le rayon n'est activé qu'une poignée de secondes.

Armement de l'AC-130H :
Bofors L/60, M201 Howitzer


La cible, quand à elle, peut connaître plusieurs fins. Selon le réglage du rayon par le tireur, on peut aller d'un simple réchauffement (pour griller un système électrique par exemple) a une combustion complète de la cible...
L'avantage du système c'est qu'il ne laisse pas de traces, qu'il ne peut être dévié (à part en installant une base faite de miroirs géants à la limite) et surtout que contrairement aux armes comme canons et missiles, il limite les dégâts collatéraux, ne frappant que sa cible sans envoyer de morceaux de ferraille voler dans tous les sens...

L'arme aérienne ultime en somme, à l'image de la Death Star des troupes impériales...